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Le verdict est tombé dans l’affaire Jubillar: Cédric Jubillar a été condamné à 30 ans de prison par la cour d’assises du Tarn pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue en 2020 à Cagnac-les-Mines. Le corps de Delphine n’a jamais été retrouvé et le procès, qui s’est déroulé sur quatre semaines, a tenu en haleine les familles et les avocats des parties civiles. Jubillar était présent à l’audience et a réaffirmé son innocence avant le délibéré. Un appel a été annoncé et un nouveau procès est attendu en 2026 devant la cour d’appel de Toulouse.
À Albi et dans le Tarn, un verdict lourd et un appel programmé
Au palais de justice d’Albi, la cour d’assises du Tarn a rendu sa décision après quatre semaines d’audience. Le verdict a été rendu à la majorité de 7 voix sur 9, conforme aux réquisitions des avocats généraux. La peine prononcée, de 30 ans de réclusion criminelle, est alignée sur les demandes des procureurs et fait écho à l’absence du corps retrouvé. Six heures de délibéré ont précédé l’énoncé du verdict, qui intervient dans un dossier très médiatisé.
Le corps de Delphine Jubillar n’a jamais été retrouvé et le dossier demeure centré sur des témoignages et des éléments d’enquête plutôt que sur une scène de crime établie.
Ré reactions et suites du dossier
Les réactions des avocats et des proches se sont multipliées après l’annonce du verdict. Me Alexandre Martin a déclaré: « Nous savons que, quoi qu’il arrive, il y aurait un deuxième combat et nous allons continuer. Nous allons nous remettre au travail pour préparer cet appel. » Me Emmanuelle Franck a ajouté: « Nous continuerons ».
« C’est une victoire pour toutes les parties civiles. Cela fait cinq ans qu’elles souffrent, cinq ans qu’elles sont endeuillées, privées de corps, privées de sépulture, privés de tombe, de vérité. Aujourd’hui c’est la vérité qui a gagné sur le mensonge. Ça faisait près de cinq ans qu’on s’égosillait à dire que ce dossier n’était pas vide, qu’il y avait des preuves, des indices, une scène de crime. Et il y avait un criminel. Aujourd’hui c’est le soulagement pour un nombre de parties civiles. »
Me Mourad Battikh, avocat des proches, a évoqué l’émotion des familles et le soulagement face à ce qu’il appelle une reconnaissance judiciaire.
Poursuite et suites judiciaires
La défense a annoncé son intention de faire appel et un procès d’appel est attendu en 2026, probablement devant la cour d’appel de Toulouse.
« Cet appel était donc prévisible », a déclaré Me Alexandre Martin.
Le dossier poursuit son chemin judiciaire, avec les parties civiles qui espèrent une résolution plus complète du dossier et la localisation éventuelle du corps de Delphine.