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La famille de Carlos León, l’un des deux soldats décédés lors d’exercices militaires à la base de Cerro Muriano, a demandé au juge la peine maximale prévue par le Code pénal, soit 12 ans de prison, pour les responsables militaires impliqués dans cet incident tragique.
Demandes judiciaires
Le représentant légal de la famille, Luis Romero, a confirmé que cette demande de 12 ans de prison vise les commandants impliqués dans les manœuvres. Romero, accompagné d’un expert en natation militaire, le brigadier en réserve Luis Bejarano, et d’un membre de la famille, Sergio, a exprimé son indignation sur les conditions entourant la tragédie. Sergio a affirmé qu’il n’aurait jamais permis de telles manœuvres sous ces conditions.
Les circonstances de la tragédie
Carlos León et Miguel Ángel Jiménez ont perdu la vie le 21 décembre 2023 lors d’exercices aquatiques dans un lac artificiel à Cerro Muriano, situé à Córdoba. Une enquête de la Guardia Civil a révélé que la zone manquait de moyens d’assistance adéquats, notamment de bateaux et de plongeurs, ce qui a soulevé des questions sur la responsabilité des commandants présents.
Homicide imprudent
Romero a indiqué que des accusations d’homicide imprudent seraient portées contre les commandements militaires. Cette infraction peut entraîner une peine de prison allant jusqu’à 12 ans, et il a insisté pour que la peine soit appliquée intégralement.
Appels à la responsabilité
Sergio, le cousin de Carlos, a déploré l’absence d’excuses de la part de la ministre de la Défense, Margarita Robles, qui a contacté la famille pour s’informer de la situation, mais n’a pas présenté de condoléances. Il a souligné la nécessité d’une responsabilité au sein de « toute la chaîne de commandement », mettant en lumière le manque de ressources médicales et de sécurité lors de l’exercice.
Un exercice inadéquat
Bejarano a affirmé que les manœuvres n’auraient pas dû avoir lieu, et qu’il aurait tout fait pour empêcher cette situation s’il avait été consulté. Il a rappelé que la vie des soldats prime sur toute autre considération et que les conditions ne justifiaient pas d’envoyer les recrues dans l’eau froide ce jour-là.
Liberté d’action des militaires
Romero a également souligné que les militaires ont le droit de désobéir à des ordres qu’ils jugent illégitimes. Dans ce cas, les ordres de se mettre à l’eau dans des conditions dangereuses relèvent de cette catégorie, selon lui. « Aucune réglementation n’exigeait qu’ils se mettent à l’eau », a-t-il insisté.
