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Les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis connaissent un nouvel épisode d’apaisement, après plusieurs mois de tensions exacerbées par une guerre commerciale lancée par Donald Trump. Les deux puissances ont annoncé avoir confirmé un accord visant à réduire leurs différends, notamment via la levée de mesures restrictives et un engagement sur l’exportation de terres rares, essentielles à l’industrie moderne.
Les détails d’un accord en pleine mutation
Ce partenariat, validé lors de discussions à Londres mi-juin, s’inscrit dans le cadre d’un processus de négociation amorcé depuis plusieurs mois. La Chine, premier producteur mondial de terres rares, a déclaré avoir « confirmé » les modalités de cet accord avec Washington, assurant que celui-ci autoriserait la levée de certaines restrictions à leur exportation. Selon un porte-parole du ministère chinois du Commerce, « la Chine espère que les États-Unis avanceront dans le même sens » et que les demandes d’exportation soumises à contrôle seront examinées conformément à la loi.
De leur côté, les États-Unis ont exprimé leur volonté d’accéder à ces métaux stratégiques, cruciaux pour la fabrication de batteries électriques, d’éoliennes ou de systèmes de défense. La Maison Blanche a indiqué qu’un accord était « signé et scellé », après des mois de négociations où les deux camps ont souvent été accusés de violer leur engagement initial. Le président américain Donald Trump a lui-même affirmé lors d’un événement avoir « signé » cet accord sans toutefois en donner plus de détails précis.
Une réduction des tensions économiques
Les tensions bilatérales avaient été alimentées par l’imposition de droits de douane punitifs de part et d’autre, avec des surtaxes pouvant atteindre 145 % sur les importations chinoises ou américaines. La Chine, de son côté, avait adopté des mesures de rétorsion, ralentissant notamment l’exportation de terres rares en réponse aux droits de douane américains. Aujourd’hui, la confirmation d’un accord semble ouvrir une brèche vers une désescalade, alors que Pékin, par la voix du ministère du Commerce, indique vouloir respecter « la loi à l’examen et à l’approbation » des licences d’exportation relatives aux articles soumis à contrôle.