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Christy Clark, ancienne première ministre de la Colombie-Britannique, a récemment exprimé son intérêt pour la direction du Parti libéral du Canada lors d’une apparition dans l’émission *The House* de CBC. Elle envisage sérieusement de se lancer dans la course pour remplacer Justin Trudeau.
Propositions de politique environnementale
Christy Clark a déclaré qu’elle abolirait la taxe fédérale sur le carbone si elle devenait la prochaine dirigeante libérale et première ministre. Elle a critiqué la taxe carbone actuelle, la qualifiant de non fonctionnelle et se disant en désaccord avec la politique de Justin Trudeau.
« Je ne pense pas qu’il faille conserver la taxe carbone du gouvernement fédéral. C’est très différent de ce que nous avons fait en Colombie-Britannique », a-t-elle affirmé à l’animatrice Catherine Cullen lors de l’entrevue.
Réactions des opposants
Les déclarations de Clark interviennent après que Pierre Poilievre, le chef du Parti conservateur, l’a accusée d’être une « reine de la taxe carbone » lors d’une conférence de presse. En 2011, lorsqu’elle est devenue première ministre, Clark avait maintenu la taxe carbone provinciale, mais son gouvernement a gelé le prix à 30 euros la tonne en 2012.
Actuellement, la taxe fédérale est fixée à 80 euros la tonne et devrait passer à 95 euros au mois d’avril.
Affirmations sur son affiliation politique
Christy Clark a également nié avoir été membre du Parti conservateur du Canada, même si elle avait soutenu Jean Charest lors de la course à la direction de ce parti en 2022. Elle a précisé qu’elle n’avait jamais acheté de carte de membre, ce qui l’aurait empêchée de voter.
« J’ai soutenu Jean Charest et la raison pour laquelle j’ai fait cela est simple : je pensais qu’il était vital d’arrêter Pierre Poilievre », a-t-elle déclaré.
Réponse du Parti conservateur
Un porte-parole du Parti conservateur a contesté les affirmations de Clark, affirmant que des archives prouvaient son adhésion lors de la course à la direction de 2022. Sarah Fischer, directrice de la communication du parti, a déclaré que Clark avait acheté une adhésion qui n’est plus active.
Débat sur son soutien à Charest
Clark a également mentionné qu’elle avait rejoint le Parti conservateur pour soutenir Jean Charest, tout en indiquant qu’elle n’avait jamais reçu de bulletin de vote. Les informations sur son adhésion ont suscité des controverses, notamment un fichier fourni par le Parti conservateur qui suggère qu’elle a été membre de juin 2022 à juin 2023.