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Lors de la 3e étape de l’Étoile de Bessèges, la course a été marquée par l’abandon de huit équipes, provoqué par l’apparition inattendue d’une voiture sur le parcours. L’organisateur Patrick Herse exprime sa colère envers les coureurs et manifeste des inquiétudes concernant l’avenir des compétitions de catégorie 2.1.
Le mécontentement de Patrick Herse
Patrick Herse n’a pas caché son mécontentement après le retrait de 63 coureurs ce vendredi. Après l’incident lié à la voiture, la course a été neutralisée pendant une durée de 1h20. Bien que les coureurs aient finalement repris la compétition, le parcours a été amputé de la dernière boucle, entraînant le retrait de huit équipes, dont la Soudal Quick-Step, Red Bull-Bora et Ineos.
Des conditions difficiles mais des coureurs en action
Herse souligne qu’il est difficile d’assurer la sécurité sur l’ensemble du parcours : « On est en pleine campagne et une personne sort de chez lui. On ne peut pas mettre un membre de la sécurité derrière chaque porte de garage. » Selon lui, l’incident était une excuse pour certains coureurs qui avaient déjà manifesté leur intention de s’arrêter en raison des conditions climatiques déplorables. Il a ainsi exprimé sa déception, notant que les 78 coureurs restants ont fait preuve de courage en poursuivant la course malgré la pluie et le vent.
Réactions et avenir de l’Étoile de Bessèges
Arnaud De Lie, le champion belge de Lotto, a remporté cette étape au sprint, suivi d’Arnaud Démare et Paul Penhoët. Patrick Herse a également mis en lumière le fait que les équipes qui se sont retirées avaient déjà acquis leurs points UCI, ce qui pourrait expliquer leur décision. « Toutes les équipes françaises ont été solidaires et ont participé à la course sauf AG2R », a-t-il ajouté.
Herse se questionne sur l’avenir de l’Étoile de Bessèges et sur les courses de catégorie 2.1, déclarant : « On ne peut pas privatiser les routes à 100 %. » Il redoute que si ces courses cessent d’exister, les équipes seront réduites en nombre, ce qui pourrait entraîner des licenciements massifs parmi les coureurs.
Une pression croissante sur les organisateurs
Enfin, l’organisateur exprime son inquiétude face aux exigences croissantes des coureurs, en rappelant que les risques sont toujours présents dans d’autres courses, comme Paris-Roubaix. « On fait tous le nécessaire pour améliorer les conditions, mais je pense qu’on tire un peu trop sur les petits organisateurs », conclut-il.