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Le 9 juin, un important convoi de solidarité a quitté Tunis, réunissant près de 1 500 participants. Son trajet le mènera à travers la Libye et l’Égypte, avec pour but de rejoindre le poste-frontière de Rafah. La mission de ce convoi est de faire pression sur la communauté internationale afin de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, actuellement sous blocus.
Un départ symbolique
Dès l’aube, plus d’un millier de personnes se sont rassemblées dans le centre-ville de Tunis pour accompagner le départ du convoi, brandissant des drapeaux palestiniens tout en exprimant leur soutien par des youyous. Ce convoi, intitulé «Sumud», qui signifie «résilience» en arabe, est constitué de 14 autocars et d’une centaine de véhicules, et regroupe des médecins, avocats, journalistes et étudiants venant de Tunisie, d’Algérie, de Mauritanie et du Maroc.
Les défis rencontrés
Alors que le convoi s’apprête à briser le blocus de Gaza, il fait face à des obstacles. L’armée israélienne a récemment empêché le _Madleen_, un voilier de la coalition «Flottille de la liberté», d’atteindre la bande de Gaza. En réponse à cette répression, un participant a déclaré : _«Ils ont arrêté douze personnes, mais comment pourront-ils en arrêter des milliers d’autres ?»_
Un soutien international
Ce convoi est le fruit d’un effort collectif orchestré par la Coordination tunisienne de l’action commune pour la Palestine. Les participants espèrent susciter une prise de conscience mondiale sur la situation à Gaza et mobiliser un soutien accru pour les habitants de l’enclave palestinienne.
