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La conférence pour le climat 2024, la COP29, a officiellement débuté ce lundi matin en Azerbaïdjan. Le président du pays, Moukhtar Babaïev, a qualifié cet événement de « moment de vérité » pour réussir à atteindre les objectifs de l’accord de Paris.
Un moment de vérité pour l’accord de Paris
La coopération mondiale en jeu
Simon Stiell, le chef de l’ONU Climat, a également pris la parole, affirmant que le financement de l’aide climatique par les pays riches n’est pas une « œuvre de charité » mais bien « dans l’intérêt de tous ». Il a insisté sur la nécessité de renoncer à l’idée que le financement de l’action climatique est une œuvre de charité, soulignant qu’un nouvel objectif ambitieux en matière de financement bénéficie à chaque nation, y compris les plus grandes et les plus riches. Stiell a appelé les pays à « montrer que la coopération mondiale n’est pas au point mort ».
Les enjeux financiers de la COP29
L’un des principaux enjeux de cette COP, qui se déroulera jusqu’au 22 novembre, est de définir le montant de l’aide climatique que les États développés doivent fournir aux pays en développement. L’objectif est de permettre à ces derniers de se développer sans recourir aux énergies fossiles et de mieux se préparer face aux défis liés aux canicules et aux inondations.
Actuellement évaluée à 116 milliards de dollars par an (environ 109 milliards d’euros en 2022), l’aide doit atteindre des milliers de milliards d’euros annuels, selon les pays en développement.