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Après un début d’été caniculaire, la Méditerranée fait face à une chute drastique des températures due aux effets du mistral et de la tramontane. Ce flux d’air frais vient refroidir les côtes françaises, déconcertant les vacanciers qui souhaitaient se baigner.
Des températures en chute libre
Fin juillet 2025, l’eau affichait seulement 16 °C au large des calanques de Marseille. Sur la plage de Toulon, les baigneurs hésitent à plonger. La température de l’eau est à 18 °C, une situation alarmante pour ceux qui espéraient se rafraîchir. Les surveillants de baignade, sous leur abri, reçoivent de nombreuses remarques des vacanciers inquiets : « Attention méduse », avertit un panneau, ajoutant à l’angoisse des baigneurs.
Un défi pour les baigneurs
La fraîcheur de l’eau représente un véritable défi pour les plus frileux. Gwen, une professeure de danse parisienne, parvient finalement à se jeter à l’eau après des hésitations. Elle confie, « Ça fait mal aux os, ça fait mal aux muscles. Je ne supporte pas bien cette sensation. » À l’opposé, Brigitte, une retraitée toulonnaise, trouve de la joie dans cette fraîcheur et se baigne « tous les jours de l’année ». Pour elle, ces variations de température sont habituelles, « Ça arrive dès qu’il y a un coup de mistral ».
Le mistral en force
Le sud-est de la France connaît des conditions venteuses intenses, le mistral atteignant même des vitesses dépassant les 100 km/h. Ce phénomène météorologique radical influe non seulement sur la température de l’eau mais également sur l’expérience des vacanciers sur les plages.