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Les tensions entre la Colombie et les États-Unis se sont intensifiées, entraînant le rappel de leurs représentants diplomatiques pour consultations. Cette situation s’est aggravée suite aux accusations portées par Gustavo Petro, le président colombien de gauche, qui a affirmé que des éléments d’extrême droite aux États-Unis complotaient un coup d’État à son encontre.
Un rappel diplomatique
Le 3 juillet, les États-Unis ont annoncé le rappel de leur chargé d’affaires à Bogota pour des « consultations d’urgence ». Cette décision témoigne de leur préoccupation face à la détérioration des relations bilatérales avec la Colombie. En réponse, Gustavo Petro a ordonné le rappel de l’ambassadeur colombien à Washington, Daniel Garcia Peña, afin de faire le point sur les enjeux de l’agenda bilatéral qu’il a établi depuis son arrivée au pouvoir en 2022.
Accusations de complot
La réaction des États-Unis fait suite à des déclarations controversées de Petro accusant des « personnes d’extrême droite » d’ours de tenter de le renverser. Le parquet colombien a ouvert une enquête sur un complot présumé impliquant des hommes politiques colombiens et américains, après la publication d’enregistrements par le quotidien espagnol El Pais. Gustavo Petro a décrit cette situation comme une conspiration orchestrée par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Alvaro Leyva, et des acteurs liés au narcotrafic.
Mécontentement croissant
Ce nouvel affrontement diplomatique intervient alors que le gouvernement de Gustavo Petro fait face à des turbulences internes, notamment avec la démission de sa ministre des Affaires étrangères, Laura Sarabia. De plus, la Colombie a décidé de suspendre l’extradition vers les États-Unis de certains membres des groupes armés engagés dans des pourparlers de paix, exacerbant ainsi les tensions avec Washington.
Un climat de violence
Les relations entre les deux pays, qui ont traditionnellement été étroites, se dégradent depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier dernier. La Colombie est en proie à une recrudescence de la violence et traverse une grave crise sécuritaire, son gouvernement étant accusé de permettre au narcotrafic de prospérer sous sa politique de « paix totale ». En dépit des divergences, le département d’État américain a réaffirmé que la Colombie demeure un partenaire stratégique essentiel.
