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Crise en Ukraine : Moscou prêt à négocier après l’ultimatum de Trump

by charles
Guerre en Ukraine : la Russie reste prête à négocier avec Kiev, assure le Kremlin au lendemain de l'ultimatum posé par Donald Trump
Russie, Ukraine, États-Unis, Europe

La crise en Ukraine connaît une nouvelle phase, tandis que le Kremlin se déclare prêt à négocier avec Kiev, en réponse aux multiples initiatives et pressions internationales, notamment celles de Donald Trump. Après l’ultimatum lancé par l’ancien président américain, exigeant que la Russie mette fin à son offensive en 50 jours sous peine de sanctions, Moscou indique qu’il lui faut du temps pour analyser la situation et décider de ses prochaines étapes.

Un contexte tendu entre diplomatie et esprit de guerre

Au lendemain de la déclaration de Trump, selon laquelle un délai de 50 jours serait offert à la Russie pour arrêter la guerre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que la Russie attendait « des propositions de la partie ukrainienne » pour un éventuel troisième cycle de négociations. Après deux sessions peu fructueuses à Istanbul, Moscou maintient sa position qu’elle reste « prête » à dialoguer, tout en dénonçant la perception que l’ultimatum américain pourrait encourager la poursuite des hostilités plutôt que favoriser la paix.

Les déclarations d’autorités américaines et européennes soulignent l’escalade diplomatique autour du conflit, avec des discussions sur de possibles nouvelles livraisons d’armements à Kiev. Donald Trump, en retrait de la Maison Blanche mais actif sur la scène politique, a menacé de sanctions sévères et de droits de douane massifs si un accord n’est pas trouvé dans le délai imparti. Il a aussi exprimé son mécontentement à l’égard de Vladimir Poutine, le qualifiant de « déçu » malgré la volonté affirmée de maintenir une relation de confiance.

Une réaction internationale et des enjeux géopolitiques

Les pays européens membres de l’Union européenne, comme la Suède, le Danemark, la France ou l’Allemagne, montrent leur engagement en envisageant ou en renforçant leur soutien logistique et militaire à l’Ukraine. La France, par exemple, prévoit de se rendre à Kiev dans quelques jours pour affirmer son appui, tandis que l’Allemagne indique qu’elle participera activement au programme d’achat conjoint de systèmes Patriot destinés à renforcer la défense ukrainienne.

De leur côté, la Russie maintient son exigence de contrôles sur le territoire ukrainien, notamment revendiquant la cession de plusieurs régions et la neutralisation de l’Ukraine face à une éventuelle adhésion à l’Otan. La difficulté persiste à établir une voie de sortie diplomatique, malgré la volonté apparente de certains acteurs russes et ukrainiens à avancer vers un compromis.

Les déclarations de Peskov et d’autres responsables russes insistent sur une attente de propositions concrètes de la part de Kiev pour entamer un troisième tour de négociations, dans un contexte où la guerre semble se prolonger, alimentée par des enjeux géopolitiques plus larges liés à l’Occident et à la puissance militaire russe. La crise en Ukraine reste ainsi un point chaud dans la stratégie internationale, entre menaces et négociations, sans solution immédiate en vue.

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