Home Actualité Crise en Ukraine : Russes et Occident tentent de négocier malgré l’ultimatum de Trump

Crise en Ukraine : Russes et Occident tentent de négocier malgré l’ultimatum de Trump

by charles
Guerre en Ukraine : la Russie se dit prête à négocier avec Kiev après l’ultimatum de Trump à Poutine
Ukraine, Russie, États-Unis

La tension autour du conflit en Ukraine demeure vive alors que de nouvelles déclarations et propositions de négociation alimentent le débat diplomatique. Tandis que le président américain Donald Trump a imposé un ultimatum de 50 jours à la Russie pour cesser ses opérations militaires en Ukraine, le Kremlin confirme sa volonté de dialogue, mais sous conditions.

Le contexte de l’ultimatum américain

Le 14 juillet, Donald Trump a affirmé à la Maison blanche que la Russie disposait d’un délai de 50 jours pour mettre fin à la guerre, faute de quoi des sanctions économiques sévères seraient appliquées, notamment sous la forme de droits de douane secondaires contre ses alliés, notamment dans l’Otan. Il a également annoncé un réarmement massif de l’Ukraine, renforçant le soutien occidental à Kiev dans ce conflit qui perdure depuis février 2022.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette intervention, exprimant sa gratitude pour la volonté de l’administration américaine à défendre la souveraineté de son pays. Cependant, la réponse du Kremlin ne s’est pas fait attendre. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a indiqué que Moscou restait prêt à négocier, mais que toute analyse des propos de Washington nécessitait du temps. Il a souligné que Vladimir Poutine jugera de la nécessité de commenter ces déclarations en temps voulu.

La position de la Russie et les négociations en suspens

Malgré cette volonté affichée de dialogue, la Russie attend toujours des propositions concrètes de la part de Kiev. Après deux sessions de négociation peu concluantes à Istanbul, Moscou reste convaincue que la voie diplomatique demeure la meilleure pour parvenir à une solution durable. Selon Dmitri Peskov, Moscou est « prêt » à une nouvelle phase de négociations, mais insiste sur le fait que cette fois, des propositions concrètes de la part de l’Ukraine sont nécessaires.

Le contexte international est également marqué par une frustration croissante de la part des responsables russes, qui soulignent que les décisions prises à Washington et dans l’OTAN seraient perçues par Kiev comme des encouragements à poursuivre la guerre plutôt que des signes en faveur de la paix. La Russie, de son côté, insiste sur sa disponibilité à engager un dialogue diplomatique, tout en restant ferme sur ses positions.

Un changement de ton chez Donald Trump

Après avoir initialement montré une certaine proximité avec Vladimir Poutine, Donald Trump a revu son discours ces dernières semaines. Il a exprimé sa déception face aux refus des propositions de cessez-le-feu par Moscou, tout en reiterant sa volonté d’intervenir pour mettre fin rapidement au conflit en campagne électorale. À l’approche du délai de 50 jours, il a averti que, faute d’accord, des droits de douane seraient appliqués contre les alliés de Moscou, marquant un durcissement de sa posture.

Par ailleurs, Sergueï Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a réagi à l’ultimatum américain en insistant sur la préférence de Moscou pour la voie diplomatique. Cependant, il a laissé entendre que Vladimir Poutine pourrait ne pas accepter des conditions irréalisables, laissant la voie ouverte à un scepticisme quant à une issue rapide au conflit.

Image illustrant la tension entre la Russie et l’Ukraine

You may also like

Leave a Comment


Droits d’auteur © 2024 – onemedia.fr – Tous droits réservés