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La crise financière actuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la contraint à recentrer ses priorités et à faire face à des défis budgétaires majeurs. Avec un retrait des États-Unis prévu pour janvier 2026, l’agence se trouve dans une situation alarmante, où 45% de son budget reste non financé, entraînant ainsi un déficit de 1,9 milliard d’euros.
Des difficultés financières grandissantes
Lors d’une récente réunion d’information avec le personnel, l’OMS a fait état d’un besoin urgent de financement pour un budget déjà réduit à 4,2 milliards d’euros. Ce manque à gagner est principalement attribué à la décision des États-Unis, principaux contributeurs de l’agence, de se retirer. Entre 2022 et 2023, les États-Unis ont contribué près de 1 milliard d’euros en soutien financier, mais des arriérés de 130 millions d’euros demeurent pour 2024.
Impact du retrait américain
La décision des États-Unis d’interrompre leurs contributions aura un impact considérable sur les opérations de l’OMS. Bien que l’ex-président Joe Biden ait soutenu l’organisation, les procédures budgétaires complexes et les arriérés de paiement ont exacerbé la crise. L’administration Trump n’est pas attendue pour régulariser ces paiements, ce qui laisse l’OMS dans une position précaire.
Conséquences pour l’OMS
Face à cette crise budgétaire, l’OMS devra envisager des mesures d’économie sévères pour maintenir ses services essentiels. La situation actuelle rappelle l’importance de la coopération internationale en matière de santé publique, surtout dans un contexte mondial où les crises sanitaires sont de plus en plus fréquentes.