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Lors d’un événement religieux à la Basilique de San Paolo fuori le Mura, l’activiste et showgirl Daniela Martani a interrompu la cérémonie pour appeler à l’arrêt des corridas. Ce geste fait écho à une précédente manifestation qui avait eu lieu le 8 décembre dernier à la place d’Espagne, où deux militantes avaient déjà protesté contre cette pratique en sautant les barrières lors du passage de la voiture papale.
Un appel à la mobilisation de l’Église
Vêtue d’une tenue d’ange, Daniela Martani tenait un grand panneau sur lequel elle invitait l’Église à « fermer la porte de la corrida » afin de sauver la vie de nombreux animaux. Son action s’inscrit dans un contexte où l’association PETA appelle depuis longtemps le pape à se prononcer contre ce sport considéré comme cruel.
Les déclarations de Daniela Martani
Martani a déclaré : « Il n’y a rien de sacré dans la torture et l’exécution de créatures de Dieu comme forme de divertissement pour les humains. Je suis fière de me joindre à PETA pour demander à l’Église catholique de défendre les animaux sensibles et de commencer la nouvelle année en dénonçant ce sport sanguinaire qui n’a rien à voir avec les valeurs chrétiennes. »
Une réalité tragique des corridas
Chaque année, des dizaines de milliers de taureaux sont tués lors de festivals de corridas à travers le monde, dont beaucoup sont organisés en l’honneur de saints catholiques. Ce phénomène soulève des questions éthiques sur la cruauté infligée aux animaux pour le divertissement.
Les prises de position de l’Église
Dans son encyclique Laudato Si’, le pape François affirme : « Tout acte de cruauté envers toute créature est contraire à la dignité humaine. » De plus, au XVIe siècle, le pape Pie V avait déjà interdit les corridas, les qualifiant de « spectacle cruel et vile du diable » et d’opposé à « la pitié et la charité chrétiennes ». La doctrine catholique stipule également que les humains ne doivent pas « provoquer inutilement la souffrance ou la mort des animaux ».