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Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a exprimé ce dimanche son soutien à l’idée d’organiser une primaire pour choisir le candidat de sa famille politique en vue de l’élection présidentielle de 2027.
Une nécessité de sélection
Dans une interview accordée à BFMTV, Gérald Darmanin a déclaré : « Si ça n’est pas évident de dire quel est le meilleur d’entre nous dans le camp Macron pour la présidentielle de 2027, il faudra peut-être faire un processus de sélection qu’on appelle la primaire. » Il a insisté sur l’importance d’un candidat unique, soulignant que sans cela, plusieurs candidats pourraient se présenter et risquer de ne pas atteindre le second tour.
Les enjeux du projet politique
Le garde des Sceaux a également mentionné que pour la prochaine présidentielle, « l’important, c’est le projet, pour quoi faire ». Il a averti que si aucun candidat ne se démarquait, il serait essentiel de réfléchir à une méthode de sélection afin d’éviter une situation où des personnalités comme Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se retrouveraient face à face au second tour.
Appel à l’union au sein de la famille politique
Darmanin, membre du parti Renaissance, a exprimé son inquiétude quant à la division au sein de son camp. Il a fait part de sa déception face à l’absence d’unité, en particulier sur des sujets sensibles comme le droit du sol. « Quand on voit les réactions sur le droit du sol, parfois d’excommunication, on dit : « tiens, on n’est pas encore prêt à rassembler 25 % de Français aux élections au premier tour » », a-t-il commenté.
Il a conclu en qualifiant cette situation de « maladie infantile qu’il faut qu’on corrige ».