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Dans la nuit du 29 juillet 1976, tout bascule dans le Bronx. Deux jeunes femmes, Donna Lauria et Jody Valenti, sont attaquées dans leur voiture. Donna meurt sur le coup, tandis que Jody survit. L’assassin, un homme armé d’un revolver calibre .44, frappe sans mobile apparent. Ce crime sera le premier d’une longue série d’attaques qui plongeront la ville dans la panique pendant plus d’un an.
Le tueur : David Berkowitz
L’auteur de ces atrocités est David Berkowitz. Il revendique six meurtres et plusieurs agressions, expliquant avoir agi sur ordre de Satan, qui lui aurait parlé à travers les aboiements du chien de son voisin, Sam Carr. Dans ses lettres envoyées à la presse et à la police, il signe : “le fils de Sam”.
Arrêté en août 1977, Berkowitz reconnaît l’ensemble des crimes. En 1978, il est condamné à six peines de prison à perpétuité, soit 365 années d’incarcération, et est enfermé au centre correctionnel d’Attica.
Où en est David Berkowitz en 2025 ?
Aujourd’hui âgé de 72 ans, David Berkowitz est toujours incarcéré. Il est devenu éligible à la libération conditionnelle en 2002. Depuis, douze demandes ont été déposées, toutes refusées, la dernière en mai 2024.
L’homme, désormais converti à l’évangélisme, se fait appeler “Son of Hope” (_fils de l’espoir_). Depuis 1987, il affirme avoir “trouvé Dieu”. En 2017, il confiait à CBS : « Je pensais que je faisais ces choses pour apaiser le diable. Je suis tellement désolé pour tout ça […] À l’époque, je travaillais pour le diable. J’avais le sentiment qu’il avait pris le contrôle sur mon esprit et mon corps. »
Depuis 2000, Berkowitz s’investit dans une association d’aide aux victimes, luttant contre la commercialisation de souvenirs macabres par d’autres tueurs en série. Il est également actif au sein de son ministère religieux en prison.
Une figure récurrente dans la pop culture
L’affaire Berkowitz continue de fasciner. En plus du documentaire Netflix _Le Fils de Sam : autoportrait d’un tueur_, il est mentionné dans plusieurs œuvres de fiction telles que _Mindhunter_, _Dexter_, et _Only Murders in the Building_.
Netflix explore dans cette série les zones d’ombre laissées par l’enquête initiale. Certains journalistes y suggèrent qu’il aurait pu agir avec des complices, voire faire partie d’un réseau. Si ces théories n’ont jamais été prouvées, elles alimentent un imaginaire collectif déjà nourri par le profil glaçant du tueur au calibre .44.