Table of Contents
De chef des travaillistes à Premier britannique : l’ascension de Keir Starmer
Le Palais royal britannique a officiellement annoncé la nomination de Keir Starmer en tant que nouveau Premier ministre britannique suite à la victoire écrasante du Parti travailliste lors des élections législatives tenues jeudi dernier. Cette victoire a entraîné la démission du Premier ministre conservateur Rishi Sunak de la direction du Parti conservateur.
Le parcours de Keir Starmer
Starmer est devenu le chef du Parti travailliste en avril 2020, promettant de ramener le parti vers le centre tout en reconnaissant qu’il n’avait pas remporté d’élections générales depuis 2005. Lors des élections de 2019, le parti a subi sa pire défaite depuis près d’un siècle.
À 61 ans, Starmer a toujours prôné le slogan « La nation d’abord, puis le parti », et a occupé le poste de ministre fantôme chargé du Brexit dans le cabinet de l’ombre dirigé par le leader de gauche Jeremy Corbyn.
Initialement favorable à rester en Europe, Starmer a par la suite changé d’avis, soutenant Corbyn avant de se retourner contre lui, contribuant à son exclusion du parti. Durant cette période tumultueuse, le Parti travailliste a été accusé de crimes par des factions politiques et des partis de droite anti-juifs.
Focus sur la lutte contre l’antisémitisme
Après sa victoire à la tête du Parti travailliste, Starmer s’est concentré sur la gestion de la question de l’antisémitisme au sein du parti, cherchant à se distancer de son prédécesseur Corbyn critiqué pour son incapacité à résoudre ce problème.
Sur le plan national, Starmer, issu d’une classe ouvrière, a abandonné ses promesses d’abolir les frais de scolarité universitaires et de nationaliser les entreprises d’énergie et d’eau, accusé par certains membres de trahir les principes du parti.
En matière de politique étrangère, les changements dans la politique de Starmer ne devraient pas être surprenants, car son parti manque encore d’une vision unifiée sur la position à adopter face à la guerre israélienne contre Gaza.
Il a également revu sa position sur la reconnaissance officielle de l’État palestinien en cas de victoire, soulignant que cela devrait s’inscrire dans un « processus » menant à une solution à deux États.
La victoire écrasante des travaillistes
Starmer a mené une campagne électorale modérée, mettant en avant l’intégrité et l’honnêteté en politique, affirmant que le Parti travailliste ne détenait pas de « baguette magique », mais qu’il s’engageait à restaurer la confiance en politique au service du peuple.
Le Parti travailliste britannique a remporté une victoire écrasante lors des élections législatives, mettant fin à 14 ans de règne conservateur et ouvrant la voie à son leader, Keir Starmer, pour Downing Street.