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Le débat sur la gestion des loups aux Pays-Bas a enfin eu lieu au sein de la Tweede Kamer, suscitant des inquiétudes et des opinions divergentes parmi les membres de la coalition gouvernementale. La question de l’abattage des loups est désormais sur la table, mais les modalités de cette mesure restent floues.
Contexte du débat
Caroline van der Plas, leader du parti BBB, a tenté à plusieurs reprises d’organiser un débat sur les loups, demandant son ouverture à onze reprises au cours des derniers mois. Hier soir, elle a enfin réussi à faire entendre sa voix, attirant l’attention de nombreux citoyens inquiets présents dans le public.
Des craintes exprimées
Une habitante de Frise, Anja, a partagé ses préoccupations : « Les gens sortent le soir avec leur chien et se retrouvent face à face avec un loup. La peur est énorme. » Van der Plas a également décrit certaines zones rurales comme un « territoire de guerre », affirmant qu’il y aurait actuellement 125 loups aux Pays-Bas. Elle a précisé : « Nous ne demandons pas que tous les loups soient abattus, mais s’il y a des comportements problématiques, des mesures doivent être prises. »
Positions politiques
Les partis NSC et VVD partagent l’avis qu’en dernier recours, l’abattage pourrait être justifié. Cependant, ils préfèrent d’abord essayer de rendre les loups plus méfiants envers l’homme pour éviter cette extrémité. Dion Graus, membre du PVV et passionné de protection animale, a suggéré que l’abattage ne devrait être envisageable qu’en cas de « danger direct ».
Réglementations européennes
Jean Rummenie, le secrétaire d’État à l’Agriculture, à la Pêche, à la Sécurité alimentaire et à la Nature, a précisé que l’abattage des loups ne serait pas réalisable à court terme, car ces animaux sont actuellement protégés par des législations en Europe.
Alternatives à l’abattage
Pour Graus, la solution réside dans la stérilisation ou la castration des loups pour contrôler leur population. Il a également exprimé que ceux qui poursuivent les loups devraient faire face à des sanctions sévères. En opposition, les partis de gauche prônent des méthodes de coexistence, telles que la protection accrue du bétail et l’éducation du public. Laura Bromet, du GroenLinks-PvdA, a déclaré : « Le loup est un animal magnifique et nous devrions être heureux de son retour. »