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Les fouilles réalisées au Stone d’Arthur, une chambre funéraire néolithique surplombant la Golden Valley dans le Herefordshire, ont mis à jour des preuves suggérant l’existence d’un deuxième monument mégalithique sur le site : un cercle de pierres possible d’environ 20 mètres de diamètre.
Un monument vieux de 5 500 ans
Le Stone d’Arthur et ses alentours immédiats étaient déjà connus pour leur histoire complexe et multi-phasée. Cette histoire inclut notamment un tumulus avec une allée de bois, qui a ensuite été remplacée par des pierres, une chambre dolménique entourée d’une banquette ovale en pierre, ainsi qu’un long cairn et un passage. Ces éléments historiques ont été progressivement mis au jour grâce aux investigations menées par l’Université de Manchester, l’Université de Cardiff et l’American Institute for Field Research, en collaboration avec English Heritage.
Une découverte fortuite
Lors d’une phase récente de travaux, les archéologues ont aperçu une caractéristique circulaire dans le champ adjacent, à environ 70 mètres au sud-ouest du Stone d’Arthur. Cette découverte a d’abord été identifiée par un survol multispectral réalisé par SUMO Geophysics. On pensait initialement qu’il s’agissait des restes d’un tumulus de l’Âge du Bronze. Néanmoins, lors de l’excavation d’une partie du cercle, l’équipe a découvert une série de trous présumés destinés à soutenir des pierres dressées, dont l’une avait encore sa base en place. Bien que les preuves de datation ne soient pas encore établies, il semblerait que cette nouvelle découverte soit plusieurs siècles postérieure au Stone d’Arthur.
Le premier exemple confirmé dans le Herefordshire
Selon Julian Thomas, professeur d’archéologie à l’Université de Manchester, « ce cercle de pierres constitue le premier exemple certain dans le Herefordshire ». Il a également mentionné qu’il pourrait y avoir un autre exemple possible à Longtown et que la Queen Stone, près de Symonds Yat, aurait également pu faire à l’origine partie d’un aménagement de pierres construit par l’homme.
Un paysage préhistorique riche
Des investigations effectuées au-delà de la haie, au sud-est du Stone d’Arthur, ont révélé d’autres caractéristiques préhistoriques, y compris des trous de poteaux et de piquets, mettant en lumière la complexité du paysage qui entourait autrefois le monument. Julian a souligné que cela peut être comparé à Dorstone Hill, un site voisin qui abrite trois halls en bois brûlés, trois longs tumulus et une enceinte à fossés.
Un questionnement sur les structures
Une question ouverte persiste quant à savoir si toutes ces structures représentent un paysage monumental unique ou si les complexes de Stone d’Arthur et de Dorstone Hill étaient en compétition l’un avec l’autre. « La question ouverte est de savoir si toutes ces structures représentent un paysage monumental unique, ou si les complexes de Stone d’Arthur et de Dorstone Hill étaient en quelque sorte en concurrence », a indiqué Julian.
Ces découvertes sur le site de Stone d’Arthur continuent de nourrir les débats et la recherche sur l’histoire préhistorique de la région, révélant des aspects fascinants de la vie et des rituels de nos ancêtres.