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Michel Gérès, maire de Croissy-Beaubourg, a annoncé sa démission après plus de 40 ans à la tête de la municipalité. Âgé de 76 ans, il a été élu pour la première fois en 1983 et a exercé sept mandats. Cette décision a été officialisée par un courrier de démission adressé au préfet, et acceptée ce jeudi. Le conseil municipal se réunira le 5 novembre pour élire son successeur.
Un passage de témoin vers une nouvelle dynamique
Dans une déclaration, Michel Gérès a expliqué que sa démission est « motivée par la volonté de laisser place à une nouvelle dynamique à l’approche de la fin du mandat en cours ». Jusqu’à l’élection de son successeur, Alain Albaret, un de ses adjoints, exercera les fonctions de maire par intérim.
Une commune en pleine transformation
Durant ces quatre décennies, Croissy-Beaubourg a subi une transformation notable tout en préservant son caractère villageois. Michel Gérès rappelle avec nostalgie que, lors de son arrivée, la commune n’était constituée que de champs, avec pour seul bâtiment la mairie datant de la IIIe République. Aujourd’hui, la commune dispose d’une fiscalité locale parmi les plus basses d’Île-de-France et d’équipements publics diversifiés.
Bien que la commune ait été envisagée pour accueillir 30 000 habitants, elle demeure un village de 2 200 habitants. Près de la moitié de son territoire, soit 1 200 hectares, est occupée par des bois, des forêts et des étangs. De plus, les zones d’activités économiques de Croissy-Beaubourg attirent environ 8 000 salariés chaque jour.
Un héritage à préserver
Michel Gérès a exprimé son souhait de transmettre le flambeau à une nouvelle personnalité capable de poursuivre les projets engagés pour la commune. Malgré son départ, il continuera de servir Croissy-Beaubourg en tant que conseiller municipal et vice-président de Paris – Vallée-de-la-Marne.
À quelques mois de la fin de son mandat, l’ancien maire nourrit des regrets concernant les élections sénatoriales du 23 septembre 2023. Il a déposé plusieurs recours pour signaler des anomalies durant la campagne et les opérations de vote, et prévoit de saisir le Conseil constitutionnel faute de retour sur ces démarches.