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Des incendies ravageurs continuent de dévaster Los Angeles, laissant derrière eux un bilan effrayant. Les images satellites témoignent de l’ampleur de la destruction causée par ces feux dévastateurs. À ce jour, le nombre de victimes s’élève à dix, avec des centaines de milliers d’évacuation et des milliers de maisons détruites.
Une catastrophe sans précédent
Les pompiers de Los Angeles s’attaquent à ce qui est considéré comme « le plus grand incendie de l’histoire » de la Californie. Les incendies ont débuté cette semaine dans le quartier huppé de Pacific Palisades, où résident de nombreuses célébrités, dont Adam Sandler et Milo Ventimiglia. Paris Hilton a également annoncé la destruction totale de sa maison dans ce secteur.
Des milliers de personnes évacuées
Plus de 8 000 hectares ont été réduits en cendres, une surface équivalente à la ville d’Utrecht. Selon les estimations, le prix moyen d’une maison dans cette région dépasse 4 millions d’euros.
Des pertes colossales
Le Wall Street Journal rapporte que les pertes financières dépassent actuellement les 50 milliards d’euros, faisant de ces incendies les plus coûteux de l’histoire américaine. Le président Joe Biden a qualifié ces feux de « plus étendus et dévastateurs » jamais enregistrés en Californie. Les prévisions annoncent des vents forts, rendant les efforts de lutte contre le feu encore plus ardus.
Les pompiers sont confrontés à des pénuries d’eau, ce qui a entraîné des problèmes avec les hydrants qui se sont temporairement vidés.
Une lutte prolongée
Dans le quartier d’Eaton, plus de 5 500 hectares sont déjà partis en fumée, représentant plus de deux fois la superficie de la ville de Leiden. Environ 1 500 pompiers sont actuellement mobilisés dans cette zone.
Les experts estiment que ces incendies pourraient durer plusieurs semaines. Historiquement, certaines grandes incendies en Californie ont perduré plus de deux mois.
Impact du changement climatique
Le climatologue allemand Stefan Rahmstorf souligne que la chaleur accrue due au changement climatique rend l’air plus capable de retenir l’humidité. Cela crée une atmosphère « assoiffée » qui favorise une évaporation plus rapide, asséchant ainsi le sol et les végétaux, les rendant plus vulnérables aux incendies.
L’été dernier a été le plus chaud jamais enregistré, avec peu de précipitations, ce qui a contribué à dessécher la végétation, augmentant le risque d’incendie.