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Des actes de dégradations et d’intimidation visant le syndicat Solidaires ont été rapportés dans plusieurs villes françaises, dont Lorient, Pau et Brest. Ces attaques, survenues en l’espace de dix jours, soulèvent des préoccupations quant à la montée de l’extrême droite et aux actes de violence qui en découlent.
Des attaques répétées
Les locaux de l’Union syndicale Solidaires 56 à Lorient ont été la cible de dégradations dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 mai. Le syndicat a indiqué que des croix celtiques, des références à Pétain, ainsi que des propos racistes avaient été retrouvés sur les murs. Dans un communiqué, il a déploré : « Si les slogans inscrits sont parfois peu lisibles, ce qui apparaît ne laisse pas de doutes sur la provenance de ces dégradations. »
Un contexte alarmant
À Lorient, des insultes ont été peintes sur la façade des locaux, notamment les mots « rafle » et « Pétain ». Ces événements interviennent alors que des militants d’extrême droite, nostalgiques de l’époque de Vichy, se sont récemment rendus sur l’île d’Yeu, le 23 juillet, une date symbolique marquant la mort du militaire collaborationniste et le début de son procès devant la Haute Cour de justice.
Réactions et suites judiciaires
Ce n’est pas la première fois que l’Union syndicale Solidaires du Morbihan fait face à des attaques ou à des menaces. Le syndicat a décidé de porter plainte pour ces actes inacceptables. Cette série de dégradations met en lumière un climat d’intimidation et de violence qui s’intensifie à l’encontre des syndicats et des mouvements progressistes en France.
Dégradations signalées ailleurs
Au-delà de Lorient, des incidents similaires ont été signalés à Pau et Brest, où des locaux de Solidaires ont également été pris pour cible. Le vol de matériel et d’archives a été constaté dans le Béarn, accompagné de l’interpellation d’un homme suspecté d’être impliqué dans ces actes.
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