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Dans un développement alarmant, 18 soldats nord-coréens ont fui les rangs de l’armée russe près de la frontière ukrainienne. Cet incident survient alors que la Russie semble constituer un bataillon spécial en intégrant des soldats nord-coréens dans ses forces armées.
Des soldats nord-coréens en fuite
Les 18 soldats ont quitté leurs positions dans des installations russes situées à environ sept kilomètres de la frontière ukrainienne, selon des sources du service public ukrainien « Suspline ». Ces soldats étaient stationnés dans les régions de Brjansk et Kursk. Les raisons de leur désertion restent floues, mais la peur semble être un facteur clé, surtout compte tenu des récits d’autres militaires étrangers ayant rapporté que le conflit actuel en Ukraine était de loin plus intense que leurs expériences passées en Afghanistan, en Irak ou en Syrie.
Un bataillon spécial en cours de formation
Le militaire russe est actuellement à la recherche des soldats disparus tout en essayant de garder cet incident sous silence vis-à-vis de la hiérarchie, selon des sources de renseignement. Parallèlement, des rapports récents indiquent que la Corée du Nord envoie des soldats et des officiers pour aider la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Les États-Unis considèrent cela comme un signe de désespoir de la part de Moscou.
Préparations militaires en cours
Des sources du renseignement ukrainien évoquent également la création d’un « bataillon spécial burjat » à Sosnovy Bor, dans la république de Bouriatie, au nord-est de la Mongolie, qui serait composé de 3 000 soldats nord-coréens. Ce bataillon est censé participer à des opérations militaires dans les environs de Sudscha et de la ville de Kursk, où des troupes ukrainiennes ont établi des positions.
Réaction de l’Ukraine et des États-Unis
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que la Corée du Nord avait « effectivement rejoint » le conflit en Ukraine. Cette déclaration s’accompagne d’un avertissement des États-Unis qui soulignent que l’envoi de soldats nord-coréens est un indicatif de la détresse de Moscou face à son engagement militaire. Le président russe Vladimir Poutine, après une mobilisation partielle impopulaire en 2022, semble avoir opté pour une « mobilisation discrète » en utilisant des soldats contractuels attirés par des rémunérations significatives.
Partenariat stratégique entre Moscou et Pjöngjang
Le 19 juin 2024, la Russie et la Corée du Nord ont signé un accord de « partenariat stratégique complet », incluant une clause de soutien mutuel en cas d’attaques armées. Cette collaboration survient dans un contexte où la Corée du Nord a été l’un des premiers pays à soutenir l’invasion de l’Ukraine par la Russie, renforçant ainsi les liens militaires entre les deux nations.