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Une récente révélation de la presse israélienne a mis en lumière les raisons derrière la visite avortée de Yahiya Sinwar, l’ancien chef du mouvement Hamas, à Beyrouth. Cette visite, qui était prévue pour août et septembre 2023, devait avoir lieu quelques semaines avant l’attaque surprise contre Israël, survenue le 7 octobre, dans le cadre de l’opération « Tempête de l’Al-Aqsa ».
Négociations secrètes entre Israël et le Hamas
Selon le quotidien israélien « Yediot Aharonot », des discussions secrètes avaient été engagées entre Israël et le Hamas concernant quatre soldats israéliens retenus en otage à Gaza. Ces négociations incluaient une demande de la part du Hamas pour permettre à Sinwar de se rendre à Beyrouth, avec la garantie de son retour à Gaza.
Objectif de la visite et changement de plans
Il a été avancé que le but de cette visite était de coordonner l’attaque de « Tempête de l’Al-Aqsa ». Cependant, la visite de Sinwar ne s’est finalement pas concrétisée. À sa place, son adjoint, Khalil al-Hayya, s’est rendu à Beyrouth, portant un message du Hamas au sujet d’une opération militaire à grande échelle prévue pendant les fêtes juives.
Rencontre avec le Hezbollah évitée
Au lieu de rencontrer Hassan Nasrallah, l’ancien secrétaire général du Hezbollah, al-Hayya a eu une réunion avec Saïd Ayzdi, responsable du dossier palestinien au sein des Gardiens de la Révolution iraniens. Ce qui a surpris Israël, c’est qu’Ayzdi n’a pas informé Nasrallah ni l’Iran des détails fournis par al-Hayya. Cette situation a conduit à un manque de préparation des positions du Hezbollah le matin du 7 octobre, mettant en évidence une certaine opacité dans la coordination entre les différentes parties impliquées.