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Sarah, originaire de Philadelphie, pensait être presque libérée de ses dettes après huit années à verser à ses parents 930 € par mois pour le remboursement des prêts étudiants contractés en son nom. Avec un total de près de 89 000 € versés, elle estimait avoir couvert à la fois le capital initial et les intérêts accumulés sur ces prêts.
Une surprise face à une demande inattendue
Pourtant, lors d’une récente intervention dans l’émission « The Ramsey Show », la jeune femme de 29 ans a confié son choc en apprenant que ses parents considéraient désormais sa dette comme faisant partie d’un « pot commun de prêts étudiants ». Autrement dit, ils s’attendent à ce que Sarah continue à rembourser non seulement son emprunt, mais aussi ceux contractés pour ses frères et sœurs.
Cette situation met en lumière les complications que peuvent générer les prêts étudiants familiaux lorsque les attentes ne sont pas clairement établies entre les parties concernées.
Les prêts étudiants familiaux, un terrain glissant
Une étude de 2024 menée par la Bank of America révèle que 46 % des jeunes adultes de la génération Z aux États-Unis dépendent encore financièrement de leurs parents pour des dépenses variées, allant du loyer au remboursement de dettes.
Comme Sarah, beaucoup utilisent des prêts Parent PLUS, un type de prêt étudiant contracté par les parents au nom de leurs enfants. En 2025, environ 3,6 millions d’Américains détenaient ce type de prêt, totalisant une dette cumulée évaluée à près de 106 milliards d’euros, soit environ 7,1 % des 1 498 milliards d’euros de dettes étudiantes dans le pays.
Si ces prêts familiaux constituent une source majeure de financement pour l’éducation, ils compliquent parfois la distinction entre relations familiales et engagements financiers, surtout lorsque les modalités du remboursement ne sont pas clairement définies ni communiquées.
Quand les relations familiales interfèrent avec les remboursements
Pour Dave Ramsey, expert financier et animateur de l’émission, Sarah n’a aucune obligation légale de rembourser les prêts de ses frères et sœurs. « Tu n’as aucune obligation juridique, explique-t-il. Tu as une obligation morale parce que tu as promis de payer ta part, mais tu n’as jamais promis de payer celle de tes frères et sœurs. »
Selon lui, le problème de Sarah est davantage une question relationnelle qu’une question financière. Il recommande d’aborder directement et honnêtement le sujet avec les parents afin d’établir des limites claires.