Le Premier ministre Sébastien Lecornu, reconduit après les dernières nominations, prononcera son discours de politique générale mardi 14 octobre après-midi à l’Assemblée nationale, a annoncé Maud Bregeon sur RTL. Cette annonce intervient alors que le gouvernement va présenter le budget 2026 lors du conseil des ministres et tente de diffuser un message de stabilité après une période d’immobilisme liée à la crise politique. Les socialistes demandent notamment une suspension de la réforme des retraites pour ne pas censurer le gouvernement; le RN et la LFI ont affirmé qu’ils censureront le gouvernement quoi qu’il arrive. Le calendrier politique s’annonce dense, avec l’objectif de démontrer une feuille de route claire devant les députés et les partenaires du centre.
À l’Assemblée nationale, le cap fixé pour le 14 octobre
Le discours de politique générale est fixé mardi 14 octobre après-midi à l’Assemblée nationale, a précisé Maud Bregeon sur RTL. Le Premier ministre, reconduit, prendra la parole pour présenter la ligne directrice du gouvernement et répondre aux attentes des députés. Le calendrier s’est accéléré à la suite d’une période d’immobilisme liée à la crise politique, et le texte insiste sur la nécessité de rassurer les parlementaires du centre et les soutiens du gouvernement. Un élément clé sera de gérer les équilibres entre la majorité et l’opposition et de répondre aux exigences affichées par les partis du bloc central.
Les socialistes ont demandé au Premier ministre d’annoncer, à l’occasion de ce discours, une suspension de la réforme des retraites pour ne pas censurer le gouvernement. La position du RN et de la LFI n’est pas la même: les deux partis ont déjà annoncé qu’ils censureraient le gouvernement quoi qu’il arrive.
Budget 2026 : calendrier et objectif budgétaire
Le budget 2026 est aussi à l’ordre du jour. Il sera adopté le matin même lors du conseil des ministres, avec « un objectif de déficit inférieur » à 5% du PIB, a indiqué Maud Bregeon.
Selon les autorités, le cabinet cherchera à obtenir l’appui du centre et de certains députés LR, tout en défendant un cadre budgétaire destiné à contenir le déficit à moins de 5% du PIB. Les partis d’opposition restent sur des positions fermes: le PS appelle à suspendre la réforme des retraites; le RN et la LFI entendent continuer à critiquer le gouvernement et à censurer les textes soumis.