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Le président Donald Trump a effectué une visite inattendue en Californie le vendredi 24 janvier, au cœur des incendies dévastateurs qui frappent la région de Los Angeles. À son arrivée, il a rencontré le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, un de ses principaux adversaires politiques, sur le tarmac de l’aéroport.
Une rencontre inattendue
L’équipe de Gavin Newsom n’était pas au courant des détails de la visite présidentielle quelques heures avant son arrivée. Les conseillers du gouverneur avaient passé la semaine à scruter les réseaux sociaux à la recherche d’indices sur le déplacement de Trump. Il est à noter que Trump, qui a souvent qualifié Newsom de « Newscum » et de « racaille », avait intensifié la pression sur la Californie lors d’un discours en Caroline du Nord le même jour.
Politique et aide fédérale
Au cours de son intervention, Trump a laissé entendre qu’il conditionnerait l’aide fédérale aux victimes des catastrophes naturelles à une coopération de la part de la Californie. Il a déclaré : « Je veux deux choses à Los Angeles. Je veux des preuves d’identité pour les électeurs et je veux que l’eau soit libérée. »
Le président républicain persiste à affirmer que la Californie permet aux sans-papiers de voter, malgré l’absence de preuves de fraudes massives. De plus, il a maintenu des accusations sans fondement selon lesquelles l’État démocrate ne gérerait pas correctement ses ressources en eau.
Un soutien affirmé à la Californie
Malgré les tensions, la rencontre entre Trump et Newsom s’est déroulée de manière relativement cordiale. Le gouverneur, bien qu’il n’ait pas été officiellement invité à accueillir le président, a fait le déplacement, ce qui a été bien reçu par Trump. Ce dernier a exprimé son appréciation, déclarant : « J’ai apprécié que le gouverneur vienne me rencontrer. »
Trump a assuré qu’il était prêt à soutenir la Californie « à 100 % », promettant d’apporter « tout ce que vous voulez ». Les ravages causés par les incendies ont visiblement frappé le président : « Je ne crois pas qu’on puisse réaliser à quel point c’est dur, à quel point c’est dévasté, tant qu’on ne l’a pas vu. C’est incroyable. »
Des concessions à prévoir
La visite soulève des interrogations sur les concessions politiques que Trump pourrait exiger de la Californie, un État qu’il a longtemps critiqué pour ses politiques jugées trop à gauche. De plus, la Californie est un État sanctuaire, refusant de suivre les directives fédérales sur les expulsions de sans-papiers.