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Donald Trump, ancien président des États-Unis, a souvent raillé son adversaire Joe Biden au sujet de son âge. Cependant, une récente enquête publiée par le quotidien américain The New York Times soulève des questions sur le propre état cognitif de Trump, qui a 78 ans. Son discours, parfois confus lors de ses meetings, semble révéler des signes de déclin cognitif, qu’il soit attribué à l’âge ou à d’autres facteurs.
Des propos incohérents et des digressions
Les analyses statistiques des discours récents de Donald Trump montrent une tendance inquiétante. Ses interventions lors des meetings ont considérablement allongé, atteignant environ 82 minutes, comparé à 45 minutes en 2016. De plus, il utilise désormais 13 % de termes absolus tels que « toujours » et « jamais », ce qui pourrait indiquer un vieillissement. En outre, les mots négatifs qu’il emploie ont augmenté de 32 %, passant de 21 % en 2016, et il a utilisé 69 % d’insultes en plus. Ce phénomène pourrait être lié à une désinhibition.
Des erreurs de référence et une incompréhension technologique
Trump fait également de plus en plus référence au passé dans ses discours, avec des erreurs notables. Par exemple, il a cité Hannibal Lecter en faisant référence au film Silence of the Lambs, le nom du film étant confondu. Un autre signe préoccupant est son manque de compréhension technologique, déclarant que « la plupart des gens n’ont aucune idée de ce qu’est une application pour smartphone ».
Confusions récentes pendant la campagne
Les dernières semaines de campagne de Trump ont été marquées par des récits désordonnés, incluant des anecdotes sans rapport sur des attaques de requins et des théories complotistes ridicules à propos d’immigrés haïtiens. Lors d’un meeting dans le Wisconsin, il a été rapporté qu’il passait d’un sujet à l’autre si rapidement qu’il était difficile de suivre son discours, évoquant des thèmes variés allant du changement climatique à des comparaisons de physiques avec Joe Biden.
Les opinions d’experts sur son état mental
Richard A. Friedman, professeur de psychiatrie clinique, a exprimé des préoccupations quant à la performance de Trump lors d’un débat présidentiel en septembre. Selon lui, les incohérences verbales et le discours répétitif du candidat républicain seraient des signaux alarmants, suggérant qu’une évaluation neuropsychiatrique pourrait être nécessaire pour exclure une maladie cognitive. Trump, quant à lui, rejette ces accusations, affirmant que sa santé mentale est parfaite et qu’il est capable de s’en rendre compte lui-même.