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Donald Trump et Hamas : un tournant dans la politique américaine
Les déclarations d’Adam Bowler, l’envoyé spécial du président pour les questions de « prise d’otages », concernant les discussions directes entre l’administration Donald Trump et le mouvement de résistance islamique Hamas, ont été qualifiées de « très fructueuses ». Bowler a noté que Hamas « a présenté des idées intéressantes », marquant un changement significatif dans l’approche des gouvernements américains envers Hamas, qui figure sur la liste des organisations terroristes des États-Unis depuis 1997.
Les discussions et leurs implications
Bowler a indiqué que, en plus de discuter de la libération des « otages », les deux parties ont abordé la question de la fin éventuelle de la guerre. Il a également mentionné qu’il comprend les inquiétudes israéliennes concernant la démarche de l’administration Trump, tout en soulignant que « les États-Unis ne sont pas des agents d’Israël ».
Dans ce contexte, des rapports ont fait état de discussions entre Israël et la Maison Blanche suite aux commentaires de Bowler.
Le soutien américain à Israël
Il est important de noter qu’Israël, avec l’approbation des États-Unis, cherche à établir des arrangements qui prolongeraient la première phase d’un cessez-le-feu, tout en libérant davantage de détenus sans mettre fin définitivement à la guerre contre Hamas. L’envoyé américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré qu’il était nécessaire de fixer des délais pour parvenir à un accord sur la prochaine phase de ce cessez-le-feu.
Un engagement controversé
Les experts estiment que l’engagement des États-Unis avec Hamas ne modifie pas fondamentalement la dynamique des relations avec Israël ou les Palestiniens. Hussein Ebeish, chercheur au Gulf States Institute, a souligné que Trump se concentre principalement sur la libération des otages américains restants, ce qui explique sa volonté de négocier directement avec Hamas sans faire de concessions majeures.
Frustrations au sein de l’administration Trump
La spécialiste des affaires du Golfe, Annel Schlein, a noté que l’engagement direct de Trump avec Hamas pour négocier la libération des otages américains montre une volonté de briser les conventions établies. Malgré les tentatives d’Israël de faire pression sur l’administration Trump, les fuites d’informations montrent une frustration face à la réticence de Netanyahu à négocier avec Hamas.
Les intérêts de Trump en jeu
Les experts s’accordent à dire que Trump n’est pas particulièrement concerné par la crise à Gaza, mais qu’il est plutôt motivé par la libération des otages. Giorgio Cafiero, expert en affaires stratégiques, a souligné que la décision de Trump de discuter directement avec Hamas est sans précédent et controversée, surtout dans le contexte où le département d’État considère Hamas comme une organisation terroriste.
En fin de compte, Trump semble plus intéressé par la perception de succès dans ses négociations que par les implications humanitaires de ses actions à Gaza.