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Donald Trump va faire son retour au sommet de l’État américain après une victoire éclatante à l’élection présidentielle du 5 novembre. Avec 295 grands électeurs contre 226 pour sa rivale démocrate, il a largement dépassé le seuil de 270 grands électeurs nécessaires pour remporter la présidence. Les résultats en Arizona (11 grands électeurs) et dans le Nevada (6) restent encore non officiels, mais devraient également revenir au camp Trump.
Situation au Congrès
Les résultats de la Chambre des représentants, l’un des deux organes législatifs des États-Unis, ne sont pas tous annoncés. 25 sièges sont encore indéterminés, tandis que pour l’instant, 199 sont occupés par des démocrates et 211 par les républicains, pour une majorité fixée à 218. Déjà majoritaire au Sénat, cette victoire potentielle permettrait à Donald Trump de contrôler totalement le Congrès américain.
Relations internationales en mutation
Jeudi soir, Vladimir Poutine et Donald Trump ont tous deux exprimé leur volonté de reprendre contact. Le président russe souhaite profiter de l’occasion pour *« féliciter »* son homologue américain pour son élection à la présidence des États-Unis. Avant le scrutin, Poutine avait déclaré qu’il préférait voir Joe Biden, puis Kamala Harris à la Maison Blanche, les jugeant plus *« prévisibles »* pour Moscou que Trump.
Appels aux dirigeants européens
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a exhorté les Européens à reconnaître la nouvelle réalité créée par l’élection de Donald Trump, en les invitant à *« passer de la guerre à la paix »* en Ukraine. Orban a affirmé que la situation sur le champ de bataille est *« une défaite militaire »* pour l’Ukraine et a plaidé pour un cessez-le-feu rapide.
Les implications pour l’Europe
Les dirigeants européens affichent leur volonté de travailler avec le futur président américain. Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré qu’il continuerait de collaborer avec Trump, affirmant que les États-Unis sont les principaux alliés de l’Europe et que les discussions pour assurer cette coopération sont en cours.
Un tournant conservateur
L’historienne Hélène Harter a déclaré que le second mandat de Trump n’est pas un accident historique, mais le reflet d’un moment conservateur dans la société américaine. Avec 72 millions de voix, sa réélection représente un soutien significatif à ses idées, révélant une prévalence du conservatisme aux États-Unis.
Promesses pour l’immigration
Dans ses promesses de campagne, Donald Trump a annoncé son intention de lancer une vaste opération d’expulsions d’immigrés en situation irrégulière, affirmant qu’il est prêt à agir *« peu importe le prix »*. L’ONG American Immigration Counsel a estimé que le coût global de ce plan pourrait s’élever à 88 milliards d’euros par an.
Prochaines étapes avant l’investiture
Le nouveau président des États-Unis ne sera investi que le 20 janvier. D’ici là, plusieurs étapes doivent être franchies, notamment la certification des résultats par les États et le vote des grands électeurs le 17 décembre.
Nominations au sein de l’administration
Donald Trump a nommé Susie Wiles, architecte de sa campagne, comme cheffe de cabinet, une première historique pour une femme à ce poste. Wiles a joué un rôle clé dans la victoire de Trump et promet de continuer à travailler pour *« rendre à l’Amérique sa grandeur »*.
Dépouillement des voix
Alors que le dépouillement des derniers bulletins se poursuite, l’Arizona et le Nevada n’ont toujours pas terminé. Toutefois, l’élection de Trump est confirmée avec une avance significative, et il a déjà remporté la majorité des grands électeurs nécessaires pour la présidence.