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Après trois semaines de cavale, le deuxième détenu de la double évasion de la prison de Dijon a été interpellé à Marseille et mis en examen pour « évasion en bande organisée en état de récidive légale » avant d’être écroué hors de Dijon. Les autorités dijonnaises indiquent que l’arrestation a eu lieu dans les quartiers nord de Marseille, et que l’enquête se poursuit sur les éventuels complices. Le récit de cette évasion, survenue le 27 novembre, met en lumière les gestes et les lieux qui ont permis cette cavale, ainsi que les mesures prises par la justice à l’encontre du fuyard et de ses éventuels accompagnants.
Interpellation à Marseille et mise en examen
Selon le parquet de Dijon, le suspect a été interpellé seul et non armé dans un appartement de la cité des Rosiers, copropriété dégradée dans un quartier connu pour abriter du trafic de stupéfiants. Il est décrit comme dangereux par la justice et avait été détenu provisoirement pour tentative d’assassinat et pour association de malfaiteurs. Le procureur Olivier Caracotch a précisé que le mis en examen était poursuivi pour « évasion en bande organisée en état de récidive légale » et placé en détention provisoire « hors de Dijon ».

Les faits techniques de l’évasion et les complices
Les premiers éléments publiés indiquent que les deux détenus s’étaient évadés le 27 novembre en sciant les barreaux de leur cellule respective à l’aide d’une lame de scie à métaux, vraisemblablement livrée par drone, et en utilisant des draps pour se faufiler hors de l’établissement. L’un des fuyards était en détention provisoire pour violences conjugales et était poursuivi pour tentative d’assassinat et pour association de malfaiteurs. Deux complices présumés, une femme de 25 ans et un jeune homme de 19 ans, ont également été mis en examen et placés en détention provisoire.

Contexte juridique et suites procédurales
Plus largement, l’affaire s’inscrit dans le cadre d’une double évasion survenue fin novembre. Des notes et avis de recherche ont été émis, et certaines informations mentionnent qu’un des suspects était visé par une notice rouge d’Interpol, ce qui a alimenté les recherches transfrontalières. Le parquet dijonnais rappelle que l’enquête se poursuit et que le mis en examen est placé sous contrôle judiciaire dans l’une des régions hors du territoire dijonnais.