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Le drapeau palestinien hissé à Grenoble sur le fronton de l’hôtel de ville ce mardi matin s’inscrit dans un contexte international marqué par la reconnaissance par la France de l’État palestinien lors du discours du président Emmanuel Macron à l’ONU. La municipalité avait annoncé l’initiative et l’a mise en place ce 23 septembre 2025, après le décalage horaire avec New York. Cette démarche rappelle des gestes similaires observés dans une cinquantaine de villes françaises, dont Lyon, en juillet 2025. La préfecture de l’Isère est attendue pour évaluer les suites éventuelles.
À Grenoble, le drapeau palestinien sur le fronton de l’hôtel de ville
La mairie précise que le drapeau palestinien remplace le drapeau européen, au côté du drapeau national, comme cela a été signalé par les autorités locales. Le mouvement s’inscrit dans une série d’initiatives locales et est perçu comme symbolique par les élus alors que d’autres villes emboîtent le pas.

La préfecture de l’Isère est attendue pour saisir, le cas échéant, le tribunal administratif afin de contraindre la municipalité à retirer le drapeau, selon des sources locales et nationales consultées par l’éditeur.
Réactions et cadre légal
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a enjoint à tous les préfets de s’opposer à l’affichage du drapeau palestinien sur les frontons des mairies. Selon les informations disponibles, la réglementation applicable prévoit que seuls les drapeaux français et européens doivent être affichés sur les mairies.
Contexte national et suites possibles
Comme dans la cinquantaine d’autres villes françaises ayant pris des mesures similaires, dont Lyon, Grenoble s’inscrit dans un mouvement local qui pourrait se prolonger. Les autorités locales évoquent des suites juridiques possibles et un débat public, tandis que le dossier demeure source de tensions et de réactions contrastées à l’échelle nationale.