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Échange d’otages à Gaza : une opération sans précédent
Les journaux du monde entier se sont penchés sur les développements récents dans le secteur de Gaza, soulignant que l’opération d’échange d’otages de samedi dernier a été la plus fluide depuis le début de la trêve, alors que le mouvement de résistance islamique, Hamas, a cherché à affirmer son contrôle sur la région malgré les frappes qu’elle a subies.
Détails de l’échange d’otages
Le rapport du quotidien « Washington Post » en provenance de Khan Younis indique que la trêve à Gaza a été marquée par un échange d’otages sans précédent entre les deux parties, coïncidant avec la réouverture de le passage de Rafah, quelques jours avant le début des discussions sur la deuxième phase de la trêve, qui semble plus complexe.
Les enjeux de la négociation
Le quotidien a ajouté que de nombreux détails concernant cette étape restent non résolus, notamment en ce qui concerne la libération des otages restants et l’extension indéfinie de la trêve, dans un contexte décrit comme la guerre la plus violente et destructrice entre Israël et Hamas.
Contrôle de Hamas sur Gaza
Dans le même contexte, le « Jerusalem Post » a noté que le mouvement Hamas tente, par le biais de cet échange d’otages, de démontrer son contrôle sur le secteur de Gaza, malgré les frappes subies au cours de l’année et demie écoulée.
Le journal a précisé qu’au début de la trêve, le mouvement contrôlait principalement le centre de Gaza, tandis que son influence dans le nord et le sud de la région était beaucoup plus faible.
Retour des déplacés
De son côté, Malak Al-Tantash, dans « The Guardian », a décrit les détails de son retour au nord de Gaza avec des milliers de Palestiniens déplacés vers le sud par Israël. Elle a relaté avoir trouvé un « fleuve sans fin de personnes », partageant épuisement et poussière, chacun portant ce qui lui restait de ses effets personnels.
Elle a expliqué que le désir de retour surpassait la souffrance, les déplacés parcourant 15 kilomètres à pied dans des conditions difficiles.
Contexte régional
Par ailleurs, « Le Monde » a évoqué la situation économique en Syrie, soulignant que la lutte contre la pauvreté est devenue le plus grand défi pour les nouvelles autorités, alors que le peuple syrien attend un redressement économique après la chute du régime de Bachar al-Assad.
La correspondante a indiqué que les sanctions occidentales, en particulier celles imposées par Washington en 2020, ont contribué à l’appauvrissement de l’économie syrienne, obligeant de nombreux habitants, y compris des enfants, à travailler pour gagner leur vie.
Le site « Bloomberg » a mis en lumière la disposition de la Russie à aider à la reconstruction de la Syrie, dans le cadre de sa stratégie pour maintenir son influence à travers un accord avec la nouvelle direction.
Le rapport a précisé que le Kremlin déploie des efforts considérables pour garantir la pérennité de sa présence militaire en Syrie, notant que ses bases là-bas lui ont conféré une influence régionale importante au Moyen-Orient et en Afrique, et que leur perte constituerait un revers stratégique majeur pour Moscou.