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Une étude de Santé publique France pointe une exposition précoce et quotidienne des enfants aux écrans, avec des usages qui varient selon l’âge et le sexe et un rôle important des parents dans la régulation du temps d’écran.
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Usages selon l’âge et le sexe
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Selon l’enquête citée par Santé publique France, les jours sans école sont propices à une hausse de l’usage des écrans et leur temps d’utilisation est « deux fois plus important », selon les chiffres de l’étude.
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En 2022, près d’un enfant de 11 ans sur deux possédait un smartphone avant le collège, et 15 % des moins de 6 ans utilisaient une tablette.
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La télévision demeure la source principale et représentait 71 % du temps d’écran total chez les 3-5 ans, et 60 % chez les 6-8 ans.
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Les usages diffèrent selon l’âge et le sexe: les garçons sont « davantage enclins à jouer aux consoles de jeux vidéo (à tous les âges) », les filles « investissent davantage les smartphones » – à partir de 9 ans – et accèdent plus tôt aux réseaux sociaux.
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Concernant les réseaux sociaux, l’âge minimum pour s’inscrire sur les réseaux sociaux est de 13 ans en France; 25 % des 9-11 ans les utilisaient déjà en 2022 et même 7 % des 6-8 ans.
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Rôle des parents et régulation des contenus
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Concernant la régulation parentale, 9 parents sur 10 ont déclaré encadrer le temps d’écran de leur enfant, mais le contrôle des contenus reste plus limité.
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Ainsi, seuls 52 % des parents d’enfants de 3-5 ans et 45 % de ceux de 6-8 ans ont dit empêcher « souvent » leur enfant de consulter certains contenus.
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Enjeux pour les familles et les politiques publiques
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L’étude met en évidence des défis liés à l’exposition précoce et au temps passé devant les écrans, et souligne la nécessité d’un accompagnement des familles sans proposer de mesures précises.