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Effets déroutants de la fonte des glaces sur l’écosystème arctique

by Sara

Effets déroutants de la fonte des glaces sur l’écosystème arctique

Une étude récente a révélé l’impact du recul et de la diminution de la quantité de glace dans l’océan Arctique sur les écosystèmes marins des régions nordiques en particulier. Les résultats de l’étude ont été surprenants par rapport aux attentes.

Impact du changement de la glace sur les écosystèmes marins

Pendant 25 ans, la quantité de glace en surface de l’océan Arctique a diminué de plus d’un million de kilomètres carrés. De vastes étendues sans glace sont maintenant visibles, en particulier en été. Les scientifiques se sont donc intéressés à surveiller et étudier l’impact de ce changement fondamental sur les écosystèmes marins sous la surface de l’eau dans les régions les plus septentrionales de la planète.

Étude sur la production primaire dans l’océan Arctique

Le chercheur en sciences marines de l’Université du Danemark du Sud, Carl Atard, met en lumière la complexité des conditions changeantes de l’océan Arctique en raison de la diminution des icebergs de mer. Son équipe étudie la relation entre l’intensité du rayonnement solaire et la production de photosynthèse dans les organismes vivants en raison de l’absence de la banquise, dans le cadre d’une étude intitulée « Production primaire du fond marin dans l’océan Arctique en mutation », publiée dans la revue scientifique « Proceedings of the National Academy of Sciences ».

Concentration sur les écosystèmes marins

L’équipe se concentre sur les vastes plateaux continentaux de l’océan Arctique, des parties du fond marin relativement peu profondes de moins de 200 mètres. Ces vastes zones représentent environ la moitié de la superficie de l’océan Arctique, ce qui en fait une région propice à l’étude et à la compréhension de la réponse des organismes vivants et des écosystèmes aux changements en cours.

Résultats inattendus de l’étude

Les résultats de l’étude ont été surprenants, montrant le contraire de ce qui était prévu. Au lieu de voir une augmentation de la croissance des herbiers marins et des algues dans les zones peu profondes de l’océan en raison de la pénétration accrue de la lumière solaire, les résultats ont montré le contraire.

Explications des phénomènes observés

Les scientifiques attribuent ce résultat inattendu à la transmission de la lumière solaire entravée par la diminution de la transparence de l’eau dans de nombreuses parties de l’océan. Karl Atard explique que la végétation marine, les sédiments et les matières dissoutes absorbent une grande quantité de lumière solaire et empêchent une grande partie de celle-ci d’atteindre le fond.

Facteurs externes influençant l’écosystème

La présence d’eaux troubles et boueuses est attribuée principalement à la terre entourant l’océan Arctique. Les plus grands fleuves du monde dérivent de terres lointaines comme la Mongolie et le centre de l’Amérique du Nord, apportant avec eux de nombreuses particules et sédiments en passant par des zones peuplées.

Conclusion de l’étude

Cette étude pionnière a mis en lumière les changements dans les fonds marins en termes de productivité et de croissance des êtres vivants dépendant de la photosynthèse, tels que les algues microscopiques et les herbiers marins. Ces résultats suscitent un questionnement sur les différences observées le long des côtes du Groenland et du Canada, où une augmentation significative de la croissance de ces organismes a été constatée, sans qu’une explication claire n’ait encore été trouvée par les chercheurs.

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