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Un projet de loi pourrait augmenter les prestations de Sécurité Sociale pour près de 3 millions d’Américains, en attente de la signature du président Joe Biden. Cette initiative bipartisan vise à corriger des disparités dans les paiements de la Sécurité Sociale, en particulier pour les fonctionnaires qui perçoivent également une pension.
Un projet de loi pour plus d’équité
Le sénateur Richard Blumenthal (D-Conn.) a exprimé sa satisfaction concernant cette loi, la qualifiant d’« injustice ». Selon lui, plus de 32 000 personnes dans le Connecticut ne reçoivent pas l’intégralité de leurs prestations de Sécurité Sociale.
« Ce pas monumental vers l’équité de la Sécurité Sociale est un témoignage des hommes et des femmes qui se battent pour leurs droits », a déclaré Blumenthal.
Les détails de la loi
La loi, connue sous le nom de Social Security Fairness Act, a été adoptée par le Sénat et vise à abroger deux dispositions de la législation actuelle qui limitent les prestations. Ed Hawthorne, du Connecticut AFL-CIO, affirme que cette loi honore le service des bénéficiaires et réaffirme l’engagement envers la justice et l’idéal américain.
Les enseignants, les policiers, les pompiers et d’autres fonctionnaires pourraient bénéficier de cette modification, qui les touche particulièrement.
Impact sur les bénéficiaires
Peter Brown, de l’Association des pompiers professionnels uniformés du Connecticut, a souligné que les pompiers ont contribué à la Sécurité Sociale à travers des emplois secondaires tout en servant leurs communautés. Cependant, ils ont vu leurs prestations diminuer.
Si la loi est signée par Biden, les dispositions concernant l’élimination des surplus (WEP) et l’ajustement des pensions gouvernementales (GPO) seraient abrogées, ce qui aurait des conséquences non seulement pour les retraités, mais aussi pour leurs conjoints et membres de la famille.
Les conséquences financières
Kate Dias, présidente de la Connecticut Education Association (CEA), a déclaré que cela pourrait changer la vie des bénéficiaires, avec des augmentations de prestations allant de 600 à plusieurs milliers d’euros par mois, selon le type de prestations reçues.
Cette proposition prévoit une mise en œuvre des paiements à partir de janvier 2024, impliquant également des arriérés dus par l’Administration de la Sécurité Sociale. Bien qu’elle ait reçu un soutien bipartisan, certains législateurs ont exprimé des réserves concernant son coût et son impact budgétaire.
Les attentes de la signature présidentielle
Blumenthal a souligné que si des économies doivent être réalisées pour assurer la viabilité de la Sécurité Sociale, cela ne doit pas se faire au détriment des fonctionnaires. La signature de Biden est attendue, mais le calcul des montants dus et des paiements rétroactifs pourrait prendre du temps.