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Elias d’Imzalène et l’Intifada : discours controversé à Paris

by Chia
France

La polémique autour d’Elias d’Imzalène lors de la manifestation pro-palestinienne à Paris

Depuis la manifestation du 8 septembre, organisée par plusieurs associations pro-palestiniennes, un vif débat s’est instauré concernant les déclarations de Elias d’Imzalène, qui a été placé en garde à vue le 24 septembre pour provocation à la haine et incitation à des crimes, suite à son appel à « mener l’intifada ». Cet activiste néo-salafiste est prévu d’être jugé devant le tribunal correctionnel de Paris le 23 octobre. D’autres déclarations encore plus inquiétantes ont été prononcées durant cette même manifestation.

Des discours enflammés au cœur de la manifestation

Le jour de la manifestation, Elias d’Imzalène était entouré de Rima Hassan et Thomas Portes, deux parlementaires de La France Insoumise (LFI). À la tribune, les discours s’enchaînent sous les applaudissements des manifestants. Omar Alsoumi, figure du collectif Urgence Palestine, prend la parole et distribue celle-ci à divers intervenants. Des slogans comme « Entité sioniste assassin, Macron complice » sont scandés avec beaucoup d’énergie, accompagnés d’autres slogans en arabe tels que « du fleuve à la mer, la Palestine est arabe », suggérant non seulement la destruction d’Entité sioniste, mais aussi l’exclusion des autres ethnies non arabes.

Un passif troublant d’Elias d’Imzalène

Ramy Shaath, militant palestino-égyptien et membre du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), prend également la parole. Anciennement emprisonné en Égypte, il évoque la situation en Cisjordanie et déclare que « le mouvement sioniste essaie de judaïser la Cisjordanie depuis 1967 ». Ses propos, traduits par Omar Alsoumi, sont modifiés pour remplacer le mot « juifs » par « Israéliens », et démontrent une rhétorique virulente contre l’État israélien.

Des messages controversés en faveur de la résistance

Une militante s’élève sur la scène pour affirmer que « le génocide continue contre tous les Palestiniens » et appelle au retour des Palestiniens « du fleuve à la mer ». Parmi la foule, des banderoles réclament la libération de Georges Abdallah, un terroriste libanais condamné à perpétuité pour le meurtre de diplomates à Paris, ce qui soulève encore plus de controverses.

Elias d’Imzalène et l’appel à la résistance

La manifestation touche à sa fin avec le discours d’Elias d’Imzalène, qui clame la nécessité de résister « de Paris à Gaza ». Son discours, soutenu par des applaudissements nourris, évoque la lutte armée et dénonce les complices, citant directement Biden et Macron. Il exhorte les manifestants à apporter « l’Intifada à Paris », tout en appelant à une mobilisation dans les banlieues. Ces propos provoquent une adhésion enthousiaste parmi les jeunes présents, renforçant la perception d’une résistance violente.

Al-Quds versus Jérusalem

D’Imzalène conclut son intervention en promettant que « Jérusalem sera libérée » et qu’ils pourront prier au Masjid Al-Aqsa. En rappelant l’importance de la ville, il ne fait pas de doute sur l’intention de promouvoir une résistance islamique, remplaçant « Jérusalem » par « Al-Quds », un terme cher aux mouvements islamistes. Ce choix de vocabulaire renforce le sentiment d’une lutte séparatiste, alimentant les tensions existantes.

Les discours tenus lors de cette manifestation révèlent des ambitions conflictuelles et une rhétorique qui pourrait être perçue comme incitant à la haine et à la violence, mettant en lumière les enjeux autour du conflit israélo-palestinien.

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