Elon Musk continue d’imposer ses méthodes radicales à Washington, une approche qu’il a déjà appliquée avec succès chez Twitter. Après avoir acquis le réseau social en 2022 pour 44 milliards d’euros, Musk a envoyé un e-mail aux 7500 employés, leur demandant de choisir s’ils souhaitaient travailler « très dur » pour l’entreprise ou quitter, avec une offre de trois mois de salaire pour les démissionnaires. Cependant, cette promesse a souvent été controversée et la justice doit encore statuer sur les plaintes de milliers d’ex-employés. Aujourd’hui, Twitter, désormais rebaptisé X, fonctionne avec seulement 1500 employés, et sa valeur a chuté proportionnellement à la réduction de son personnel.
Des méthodes extrêmes à la tête de DOGE
Nommé par l’ancien président Donald Trump à la tête de DOGE, une commission chargée de réduire les dépenses publiques, Musk applique à Washington les mêmes stratégies extrêmes qu’à San Francisco. À la fin janvier, plus de deux millions de fonctionnaires ont reçu un message similaire concernant une « bifurcation » à prendre dans leur carrière, ce qui a créé un climat de tension au sein de l’administration.
Impact sur l’administration américaine
Les méthodes de Musk soulèvent des inquiétudes quant à l’avenir des fonctionnaires et à l’efficacité des services gouvernementaux. Sa politique de réduction des effectifs et de pression sur les employés pourrait avoir des conséquences durables sur la qualité des services publics. Alors que Musk cherche à transformer l’administration avec ses visions novatrices, la question demeure : jusqu’où ira-t-il pour réaliser ses ambitions ?