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Le 25 novembre, Emmanuel Macron a élevé l’ancienne première ministre Elisabeth Borne au grade de commandeur de la Légion d’honneur, lors d’une cérémonie qui s’est tenue sous la verrière du Jardin d’hiver à l’Elysée. Un invité a qualifié cette cérémonie de *« d’une grande simplicité, comme un enterrement civil »*.
Un hommage touchant
Emmanuel Macron a profité de cette occasion pour prononcer un discours *« sensible, assez touchant, assez doux »*, selon les témoignages, en hommage à Elisabeth Borne, qui a été la première à devoir gérer les défis d’une Assemblée nationale sans majorité absolue. Actuellement, elle siège comme simple députée.
Entourée de sa famille, Elisabeth Borne a écouté l’éloge appuyé du président. Emmanuel Macron a salué la *« pudeur »* et le *« sens des responsabilités »* de la polytechnicienne, tout en rendant hommage à son action au cours des sept dernières années, tant au ministère des transports, où elle a mené la réforme de la SNCF, qu’à la tête du gouvernement, où elle a fait adopter, grâce au 49.3, la réforme des retraites très controversée ainsi que la loi sur l’immigration.
Une femme de défis
Devant une trentaine d’invités, parmi lesquels la ministre du travail Astrid Panosyan-Bouvet et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, Emmanuel Macron a loué l’*« engagement »* et la *« loyauté »* d’Elisabeth Borne, soulignant qu’elle *« n’a pas peur de relever les défis »* et qu’elle a toujours veillé à *« préserver l’unité de la majorité »*.
Le président a également mis en lumière le retrait stratégique de l’élue du Calvados, qui a *« privilégié le réflexe collectif face à la tentation individuelle »* lors de la récente élection de Gabriel Attal à la tête de Renaissance.
Un parcours marqué par l’histoire
Emmanuel Macron a rappelé une fois de plus l’histoire familiale d’Elisabeth Borne, évoquant la douleur liée à la perte de son père, Joseph Bornstein, déporté à Auschwitz et Buchenwald durant la Seconde Guerre mondiale. Il a salué la transformation de son nom, *« Borne »,* un nom de résistance, en un symbole qui résonne dans les plus hautes instances de la République et dans les rues de Normandie, en lien avec les valeurs de droiture et d’engagement.
Cette cérémonie témoigne non seulement de la reconnaissance du président envers son ancienne collaboratrice, mais également d’un parcours marqué par des défis significatifs et un engagement profond envers la République française.