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Ce mercredi, Emmanuel Macron a réagi à l’accord récent entre l’Union européenne et les États-Unis sur les droits de douane, en déclarant que ce n’était pas la fin de l’histoire. Lors d’un Conseil des ministres, il a souligné que les négociations allaient se poursuivre pour garantir les intérêts européens.
Un accord controversé
Le président de la République a évoqué un accord commercial atteint entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, qui impose des droits de douane de 15 % sur les exportations européennes, contre 30 % initialement proposés par l’administration américaine. En parallèle, l’UE s’engage à 750 milliards d’euros d’achats d’énergie pour remplacer le gaz russe et à 600 milliards d’euros d’investissements supplémentaires aux États-Unis.
Les bénéfices de l’accord
Selon Emmanuel Macron, cet accord apporte une visibilité et une prévisibilité à court terme. Il a mentionné qu’il préserve les intérêts français et européens, avec des exemptions de droits de douane pour certaines filières exportatrices, notamment l’aéronautique, tout en maintenant les normes sanitaires et environnementales.
Une puissance européenne à renforcer
Malgré cela, le président a reconnu que l’Europe doit encore se percevoir comme une puissance. « Pour être libre, il faut être craints. Nous n’avons pas été assez craints », a-t-il déclaré. En concluant que ce premier accord n’était qu’une première étape, il a affirmé que les négociations allaient se poursuivre.
Contexte politique et économique
Dans un climat de tensions internationales, notamment avec les inquiétudes concernant l’aide militaire à l’Ukraine, Emmanuel Macron a prévu une allocution ce mercredi à 20 heures pour aborder ces enjeux. Parallèlement, les dirigeants de l’UE se réuniront en sommet à Bruxelles pour discuter d’un plan visant à renforcer leur défense.