Un enlèvement d’enfant Toulouse Espagne impliquant un père de 40 ans a été résolu, un garçon de 5 ans retrouvé dans le sud-est de l’Espagne alors qu’ils s’apprêtaient à embarquer pour l’Algérie. Selon le parquet de Toulouse, la garde exclusive avait été attribuée à la mère lors d’une visite planifiée; le père franco- Algérien, âgé de 40 ans, s’est enfui en Espagne en passant par un poste-frontière peu contrôlé. Un mandat d’arrêt international a été lancé, et la police espagnole l’a interpellé au port de Valence alors qu’il embarquait avec son fils pour Mostaganem. L’enfant a pu rejoindre sa mère; le père doit être remis aux autorités françaises et risque jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
Enlèvement à Toulouse et interpellation au port de Valence
Les faits se sont déroulés samedi, lors d’une rencontre organisée dans le cadre d’une garde exclusive confiée à la mère. Le père a profité d’un moment de visite médiatisée pour enlever l’enfant et s’enfuir vers l’Espagne, selon le parquet de Toulouse. Après un mandat d’arrêt international visant ce Franco-Algérien de 40 ans, les autorités espagnoles l’ont interpellé au port de Valence, lundi matin, « alors qu’il embarquait avec son fils pour la destination de Mostaganem, en Algérie », précise le parquet dans un communiqué.

L’enquête et l’instruction ont ensuite permis à l’enfant de rejoindre sa mère, et le père devait être remis aux autorités françaises. Les autorités indiquent qu’il encourt une peine maximale de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.
Contexte judiciaire et suites pour l’enfant et le père
Ce dossier illustre la coopération entre les services français et espagnols pour localiser rapidement un suspect et sécuriser le mineur. Selon nos confrères, le procureur de Toulouse, David Charmatz, a salué « la parfaite réactivité des services d’enquête et des magistrats », ainsi que la collaboration « exemplaire » avec les autorités espagnoles. Le parquet rappelle que l’enfant a pu être confié à sa mère, et que le père sera remis aux autorités françaises, sous réserve des procédures en cours.

Les autorités rappellent qu’il s’agit d’un enlèvement par un parent, avec le risque d’aggravation des sanctions en cas de manquement aux décisions judiciaires relatives à la garde. Le sujet reste d’actualité car la coopération transfrontalière en matière pénale et d’enlèvements d’enfants est régulièrement renforcée par les échanges entre les autorités françaises et espagnoles.