Table of Contents
Le représentant spécial américain pour l’Ukraine, Steve Witkoff, a de nouveau rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou, au Kremlin, pour évoquer les propositions de Washington en faveur d’une paix durable dans le conflit ukrainien. Les images diffusées par la télévision russe montrent un accueil chaleureux entre les deux hommes, déjà familiers l’un de l’autre après plusieurs entretiens précédents.
Des discussions encourageantes sur un plan de paix en Ukraine
Ce quatrième rendez-vous entre Witkoff et Poutine témoigne d’un dialogue soutenu, les échanges du 11 avril à Saint-Pétersbourg ayant déjà duré plus de quatre heures. Le représentant américain, accueilli à l’aéroport de Vnoukovo, a également rencontré Kirill Dmitrijev, chargé de la coopération économique pour la Russie, ainsi que Juri Ouchakov, conseiller en politique étrangère du Kremlin.
Le sujet central demeure une solution pacifique au conflit ukrainien. Malgré des négociations qualifiées d’intenses, les positions entre Washington et Moscou ne paraissent pas insurmontablement éloignées, ce qui suscite un certain optimisme.
La position américaine sur la Crimée confirmée par Trump
Dans un entretien accordé au magazine Time, le président américain Donald Trump a réaffirmé que la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, devrait rester sous contrôle russe dans le cadre d’une proposition de paix américaine. « La Crimée restera russe », a-t-il déclaré, précisant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky en était informé.
Cette position marque une rupture avec la politique américaine précédente sous Barack Obama, qui avait condamné l’annexion illégale de la Crimée. Trump a souligné que la présence russe sur la péninsule, notamment par des sous-marins, datait de plusieurs années avant ces événements, et que la population locale parle majoritairement russe.
Conflit toujours vif malgré les discussions
Alors que la diplomatie avance lentement, les combats persistent sur le terrain. Dans la ville de Pavlohrad, dans le sud-est de l’Ukraine, une attaque par drones a causé la mort de trois personnes, dont une adolescente de 15 ans, et fait quatorze blessés, parmi lesquels trois enfants.
Sur le plan international, l’idée d’un accord incluant la reconnaissance russe de la Crimée divise fortement les pays occidentaux. L’Allemagne et d’autres nations insistent pour que l’Ukraine soit pleinement impliquée dans l’élaboration de toute solution de paix, en soulignant le respect nécessaire de sa souveraineté. Une porte-parole du gouvernement allemand a rappelé aujourd’hui qu’« il ne peut y avoir de paix juste et durable sans l’approbation de l’Ukraine ».