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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé un vif optimisme quant à la fin prochaine du conflit en Ukraine lors d’un échange téléphonique avec le président français Emmanuel Macron.
Un tournant historique selon Erdogan
Ce week-end a marqué, selon Recep Tayyip Erdogan, une avancée majeure vers la résolution de la guerre en Ukraine. Le 10 mai, le président turc a contacté Emmanuel Macron pour partager son sentiment d’espoir. La présidence turque a précisé dans un communiqué : « Au cours de cet appel, le Président Erdogan a souligné qu’un tournant historique a été atteint dans les efforts en vue de mettre fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie, que cette opportunité devait être saisie et que la Turquie est prête à apporter tous les soutiens possibles, y compris en accueillant les négociations, afin de parvenir à un cessez-le-feu et à une paix durable. »
Pression internationale sur Moscou pour un cessez-le-feu
Samedi, l’Ukraine, aidée de ses alliés européens et des États-Unis, a adressé un ultimatum à Moscou. Celui-ci exige un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours à compter de lundi, sous peine de voir la Russie subir de nouvelles « sanctions massives ».
La Turquie, médiatrice entre Kiev et Moscou
En réponse, le président russe Vladimir Poutine s’est déclaré disposé à entamer des négociations « sans aucune condition préalable », proposant d’ouvrir des pourparlers dès le 15 mai à Istanbul. Il a également indiqué prévoir une discussion avec Recep Tayyip Erdogan avant cette date.
La Turquie se distingue au sein de l’OTAN en entretenant un dialogue ouvert avec les deux parties, Kiev et Moscou. Ankara affirme toutefois son ferme engagement en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine.
Engagement turc dans le soutien au cessez-le-feu
Samedi, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a participé à une visioconférence regroupant une vingtaine de pays de la « coalition des volontaires » en soutien à l’Ukraine. Il a réaffirmé le soutien de la Turquie à l’instauration d’un cessez-le-feu inconditionnel.
Selon une source officielle, Hakan Fidan a précisé qu’Ankara est prête « à assumer son devoir de surveillance du respect du cessez-le-feu s’il est instauré », confirmant ainsi l’engagement turc dans la stabilisation de la région.