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Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), observe avec attention le succès des conservateurs fédéraux au Canada. La montée en flèche de Pierre Poilievre dans les sondages doit le pousser à se poser des questions sur les chances de son propre parti au Québec.
Les ambitions du PCQ
Les intentions de vote pour le Parti conservateur du Canada sont en forte hausse. Au Québec, le PCQ de Duhaime a vu ses appuis croître, particulièrement parmi les jeunes de 18 à 34 ans, où il obtient 22 % de soutien, contre seulement 11 % dans l’ensemble de la population. Cependant, à l’échelle provinciale, le PCQ est encore loin derrière, occupant la cinquième place dans les sondages.
Une partielle cruciale à Arthabaska
La partielle à Arthabaska (Victoriaville et les Bois-Francs) représente une belle opportunité pour Duhaime. Un récent sondage de Segma le place en deuxième position avec 26 % des intentions de vote, juste derrière le Parti québécois (PQ) qui en totalise 30 %. Cela dit, sa candidature reste incertaine, car il ne réside pas dans la région et une victoire pourrait l’obliger à s’y représenter à nouveau en 2026.
Les défis du PCQ
Malgré le regain d’intérêt pour le PCQ, ses appuis restent fragiles, surtout en dehors des régions de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale, où le soutien est le plus fort. Le parti a gagné en visibilité pendant la pandémie, mais a souvent été critiqué pour ses positions sur les mesures sanitaires. Duhaime a récemment pris ses distances avec les factions les plus extrêmes de son parti, cherchant à se recentrer sur des thèmes plus mainstream.
La stratégie à long terme de Duhaime
Duhaime aspire à reproduire le succès de Poilievre, qui a su mobiliser les mécontents autour des questions économiques. Cependant, il fait face à un paysage politique plus complexe au Québec, avec cinq partis en compétition, rendant plus difficile l’exploitation de l’impopularité du gouvernement en place. Sa visibilité limitée l’incite parfois à se lancer dans des controverses qui, bien que médiatisées, peuvent le détourner des préoccupations primordiales des électeurs.
Le jeu politique en cours
La situation politique à Arthabaska est en mouvement avec Éric Lefebvre, député local ayant quitté la CAQ pour devenir indépendant, qui pourrait se présenter pour les conservateurs lors des prochaines élections. Si les élections partielles sont convoquées, le PQ, avec une candidate prometteuse comme Catherine Gentilcore, espère capitaliser sur cette dynamique.
Les enjeux d’une élection partielle
Le PQ est en bonne position pour remporter Terrebonne et pourrait également tirer profit d’Arthabaska. Les prochaines élections pourraient être déterminantes pour le visage politique du Québec, alors que le PCQ cherche à se faire une place face à des adversaires bien établis.