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Etalle : la liste Mayeur d’Henri Thiry confirme sa majorité
La liste « Mayeur », solidement ancrée dans le paysage politique d’Etalle depuis 1977, semble bien partie pour conserver le pouvoir à l’issue des élections. Cette position avantageuse a visiblement séduit l’une des nouvelles candidates qui, après des discussions fructueuses avec la formation de Bruno Bodeux, a finalement choisi de rejoindre la liste sortante. Travailler aux côtés de la majorité présente assurément des attraits, notamment en termes de dynamisme et d’impact.
Contrairement aux autres parties en compétition, la liste « Mayeur » a prouvé sa capacité à attirer des candidats, avec une représentation équilibrée de 9 femmes et 8 hommes, à la tête de laquelle se trouve l’actuel bourgmestre, Henri Thiry.
75 % des projets réalisés
Au cours de la dernière législature, la majorité n’a pas rencontré de grandes tensions, même si la minorité Écolo a régulièrement souligné un manque de transparence, notamment concernant l’accès à certains documents. Cela dit, de nombreux projets ont été fructueux, tels que la création d’un local pour le Patro et la construction d’une nouvelle école. D’autres initiatives, comme la crèche et la rénovation des complexes sportifs, cheminent positivement.
Les membres de la majorité affirment que 75 % de leur programme a été complété, tout en regrettant de ne pas avoir accompli davantage, principalement à cause des lenteurs administratives au niveau régional. Le bourgmestre reconnaît lui-même qu’il aurait pu être plus présent à Namur pour défendre les dossiers d’Etalle. En cas de succès, il pourra compter sur le soutien de Mélissa Hanus, actuellement première échevine et récemment élue députée au parlement wallon.
De son côté, l’échevin Sébastien Peiffer pense que la concrétisation rapide de certains projets aurait été possible si les préoccupations financières n’avaient pas autant freiné les demandes de subsides. Il souligne néanmoins que les couvertures financières ne correspondent pas toujours aux réalités sur le terrain.
Vers une fusion entre Bodeux et Écolo ?
Les deux autres listes de l’opposition, en difficulté pour trouver des candidats, envisagent une fusion, mais uniquement si cela respecte leurs valeurs fondamentales. Écolo, qui est dans l’opposition depuis 24 ans, aspire à présenter une liste aussi complète que qualitative pour les élections du 13 octobre. Cependant, le défi de mobiliser des candidats motivés reste de taille, tout comme pour la liste de Bruno Bodeux, qui n’est pas encore finalisée.
Bruno Bodeux paraît plus ouvert à l’idée d’une fusion que ses confrères d’Écolo. Ces derniers sont prêts à inclure des citoyens sans étiquette sur leur liste, mais insistent pour garder une dénomination qui reflète leur identité écologique.
Écolo veut maintenir son identité
Si une fusion est envisagée, Écolo souhaite que ses idées fondamentales soient intégrées dans le futur programme commun. Lieve Van Buggenhout, figure emblématique du parti, préfère présenter une liste éventuellement incomplète mais conforme à ses idéaux. Notons que certaines figures, telles que Julie Comblen et Anne-Marie Claude, ne se représenteront pas, tandis que Sébastien Blanchard n’a pas encore pris sa décision.
En fin de compte, seule Lieve Van Buggenhout semble certaine de revenir pour un nouveau mandat. Une liste unie entre les deux formations, sans étiquette « Écolo », pourrait représenter une option viable pour constituer une équipe solide afin de rivaliser avec la liste « Mayeur ».