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L’été 2025 s’inscrit dans les archives climatiques comme le troisième plus chaud enregistré en France selon Météo-France. La moyenne estivale atteint 22,2 °C, avec une anomalie de +1,9 °C par rapport aux normales et deux épisodes de canicule qui ont traversé le pays, accompagnés de 27 jours de chaleur intense. « Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique », a déclaré Agnès Pannier-Runacher.
En France, l’été 2025 est le troisième plus chaud depuis 1900
Selon Météo-France, la température moyenne estivale a atteint 22,2 °C et une anomalie de +1,9 °C par rapport à la normale. L’été 2025 se classe derrière l’été 2003 (+2,7 °C) et l’été 2022 (+2,3 °C). Avec deux épisodes caniculaires, en juin et en août, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. « Nous savons tous que l’été que nous venons vivre constitue à bien des égards un basculement », a souligné Agnès Pannier-Runacher.
Les anomalies thermiques ont été particulièrement fortes en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie (+2,1 °C), ainsi que dans les Pays de la Loire et en Auvergne-Rhône-Alpes (+2 °C), selon le bilan publié par Météo-France.
Des canicules et 27 jours de vague de chaleur
Deux épisodes de chaleur intense, en juin et en août, ont marqué l’été 2025. Le bilan indique 27 jours de vague de chaleur sur l’ensemble du territoire, et des températures extrêmes qui ont touché plusieurs régions, notamment le Sud-Ouest. Les nuits tropicales ont été fréquentes dans certaines agglomérations, accentuant l’impact sur la vie quotidienne et sur les écosystèmes.
« C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir », a déclaré Agnès Pannier-Runacher. Le réchauffement est corroboré par des chiffres qui montrent des températures maximales supérieures à 40 °C à certaines occasions et un déficit pluviométrique relatif dans de nombreuses régions.
Réactions publiques et perspectives
Virginie Schwarz, PDG de Météo-France, a indiqué que « Tous les mois ont été au-dessus des normales. Juin a été particulièrement chaud : il a fait en moyenne 3,3 °C plus chaud par rapport aux normales », a-t-elle précisé lors de la présentation du bilan estival. Le document souligne aussi que l’été 2025 illustre l’idée d’un changement structurel et d’un défi durable pour la France.
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a insisté sur l’urgence climatique et sur la nécessité d’agir. Selon les prévisions climatiques, ces vagues de chaleur pourraient devenir plus fréquentes et plus intenses dans les années à venir, ce qui plaide pour des mesures d’adaptation et de réduction des émissions.