Un étudiant chinois, étudiant en doctorat à l’University College London (UCL), a été condamné à la prison à perpétuité avec une période minimale de 22 ans pour une série de crimes graves, notamment 11 viols sur 10 victimes, voyeurisme et possession d’images pornographiques extrêmes. La justice britannique a décrit Zhenhao Zou comme un « prédateur sexuel » ayant planifié et commis ces actes en traitant ses victimes comme des « jouets sexuels » pour son plaisir personnel.
Les faits ont été révélés suite à une enquête approfondie, notamment grâce à la découverte de caméras cachées et de sédatifs retrouvés dans son appartement. Sur les dix victimes, seules trois ont pu être identifiées, mais les preuves suffisantes ont mené à sa condamnation. Quinze des viols se sont déroulés en Chine, tandis que trois autres ont eu lieu à Londres, où il ciblais principalement de jeunes femmes chinoises via des applications de rencontre. Il les invitait à son domicile pour boire ou étudier, avant de les droguer et de les agresser sexuellement.

Les liens entre ses actes et ses antécédents familiaux ont été soulignés : Zou appartient à une famille aisée, portait des vêtements de marque, et a réalisé plusieurs interventions de chirurgie esthétique, notamment une greffe de cheveux et une chirurgie faciale. Il utilisait également des dispositifs tels que des caméras portatives pour filmer ses victimes, conservant parfois leurs effets personnels comme souvenirs. La police londonienne estime qu’il pourrait avoir perpétré plusieurs dizaines d’autres agressions semblables, révélant l’ampleur possible de ses actes.
Ce cas soulève des questions sur la sécurité des jeunes femmes dans le cadre des rencontres en ligne, ainsi que sur la difficulté à détecter et prévenir de tels comportements à l’avance. La condamnation de Zou marque une étape dans la lutte contre la criminalité sexuelle en milieu universitaire et dans la communauté expatriée chinoise au Royaume-Uni.