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Une nouvelle évacuation a été décidée au commissariat central de Lille en raison de fissures préoccupantes, entraînant des perturbations pour les fonctionnaires concernés.
Évacuation d’un deuxième bâtiment
Après une première alerte en janvier, liée à l’aggravation des fissures au sous-sol, la préfecture du Nord a annoncé qu’un deuxième bâtiment de l’hôtel de police devait être évacué. Ce transfert de personnel interviendra « d’ici la semaine prochaine », suite à l’analyse réalisée par un cabinet d’audit indépendant. Les fissures, constatées dès 2011, se sont aggravées au cours des derniers mois.
400 fonctionnaires concernés
L’évacuation touche particulièrement le bâtiment F, qui accueillait près de 300 fonctionnaires, selon Régis Debut, secrétaire zonal des Hauts-de-France du syndicat UNSA Police. Cette aile abrite des services de la police aux frontières (PAF) ainsi qu’un service administratif de la Direction interdépartementale de la police nationale 59 (DIPN).
Les opérations de la PAF continueront sur le site, tandis que les personnels administratifs seront transférés dans un autre service, à la DDTM rue de Belfort. Au total, jusqu’à 400 fonctionnaires subissent ou subiront des déplacements en raison de la situation structurelle de l’hôtel de police.
Des inquiétudes sur les conditions de travail
Dans un communiqué, la préfecture du Nord a rassuré sur le fait que « le commissariat central de Lille continue de fonctionner normalement ». Cependant, Régis Debut a exprimé des préoccupations concernant l’impact de ces changements sur le travail quotidien des fonctionnaires. « Ça va être très compliqué pour travailler », a-t-il indiqué, évoquant des défis en matière d’organisation et de sécurité.
Le représentant syndical a ajouté : « Tout va être fait pour que l’on soit à 100 %, mais au niveau de la gestion, c’est énorme. », soulignant l’importance de bien gérer cette transition, notamment à l’approche d’événements majeurs comme le départ du Tour de France à Lille.
Perspectives d’avenir
La préfecture a précisé que des examens sur la structure des bâtiments étaient en cours pour garantir la sécurité de l’ensemble du personnel. Des travaux de renforcement ont déjà été entrepris, et des interventions plus importantes sont prévues pour débuter en avril 2025.