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Examen de la procédure de destitution d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a récemment fait l’objet d’une proposition de résolution visant à engager une destitution Macron. Cette proposition sera examinée en commission des Lois le 2 octobre, comme l’a annoncé le député écologiste Jérémie Iodarnoff le 25 septembre par voie de communiqué.
Détails de la proposition et soutien parlementaire
Le texte de destitution, qui a été signé par 81 députés, dont 72 appartiennent à la France Insoumise, semble avoir peu de chances d’être adopté. En effet, il nécessite le soutien des deux tiers des parlementaires, y compris les sénateurs. Jérémie Iordanoff a été désigné rapporteur de ce texte, un jour après que le bureau de l’Assemblée ait validé sa recevabilité.
Auditions et éclaircissements constitutionnels
Dans son communiqué, Iordanoff a indiqué qu’il allait mener une série d’auditions pour clarifier précisément la portée de l’article 68 de la Constitution, notamment dans le cadre de la révision constitutionnelle de 2007. Cela est d’autant plus pertinent que l’examen d’une procédure de destitution est sans précédent.
Réactions des partis politiques
Les socialistes, bien qu’ils aient accepté de transmettre le texte à la commission des Lois, ont déclaré qu’ils voteraient « unanimement » contre cette procédure, estimant qu’elle risquerait de donner une nouvelle légitimité au président, tout en étant vouée à l’échec. Le député communiste Stéphane Peu a également précisé que son parti serait probablement majoritaire à ne pas soutenir la résolution.
Opposition du Rassemblement National
Du côté du Rassemblement National, la présidente Marine Le Pen a qualifié cette initiative de « manœuvre d’enfumage » de l’extrême gauche, visant à masquer ses propres compromissions avec le pouvoir actuel. Gabriel Attal, ancien Premier ministre et chef des députés Renaissance, a quant à lui dénoncé cette motion comme une « déclaration de guerre à nos institutions ».
Décision finale sur l’examen du texte
Indépendamment de l’issue du vote en commission, c’est à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale qu’il incombera de décider si la proposition sera soumise à l’examen en séance plénière. Cette décision doit être prise dans un délai maximum de 13 jours suivant le verdict de la commission des Lois.