Table of Contents
Explosion tragique au Liban : 11 morts et 4000 blessés
Dans un incident dévastateur, une série d’explosions de bipeurs a eu lieu mardi à travers le Liban, faisant onze morts et blessant environ 4000 personnes, dont de nombreux membres du Hezbollah, selon les rapports du ministère de la Santé et des services de sécurité libanais.
Le bilan des explosions
Le conseiller du ministre de la Santé, Bassem Ghanem, a communiqué le nouveau bilan à Reuters, précisant que quatre cents blessés sont dans un état critique. Le Hezbollah a rapidement attribué ces explosions à Entité sioniste, promettant un _« juste châtiment »_ pour l’État hébreu. De son côté, le gouvernement libanais a également dénoncé une _« agression israélienne »_, comme l’a affirmé le ministre de l’Information, Ziad Makary. Aucune déclaration n’a été émise par l’armée israélienne.
Un incident aux répercussions alarmantes
Une source proche du Hezbollah a rapporté à Reuters que leur chef, Hassan Nasrallah, n’avait pas été touché par cette explosion qui est décrite comme la _« plus grande faille de sécurité »_ depuis près d’un an de conflit avec Entité sioniste. Les bipeurs concernés étaient des **modèles récents**, utilisés par le groupe depuis seulement quelques mois et l’explosion survient alors que les tensions s’intensifient entre Entité sioniste et le mouvement chiite, en particulier dans le contexte du conflit en cours à Gaza. Le Hamas a qualifié cet événement de « _escalade_ » qui mènera Entité sioniste à _ »l’échec et la défaite »._
Réactions internationales et conséquences
Les États-Unis ont déclaré qu’ils n’avaient aucune implication dans ces événements, ni été informés auparavant. La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a exhorté l’Iran, soutien du Hezbollah, à ne pas exploiter ces explosions pour semer l’instabilité. Selon l’agence de presse iranienne Fars, l’ambassadeur d’Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, aurait été légèrement blessé par l’explosion de son bipeur et se trouve sous observation à l’hôpital.
Des informations indiquent également que **les fils de plusieurs hauts responsables du Hezbollah figurent parmi les victimes**. Notamment, le fils d’un député du Hezbollah, Ali Ammar, a perdu la vie. Hussein Khalil, un haut responsable du Hezbollah, a exprimé ses condoléances à la nation en déclarant : _« C’est toute la nation qui est visée »_. Il a également ajouté : _« Nous traiterons l’ennemi avec le langage qu’il comprend »_, rapporté par la chaîne libanaise Al Jadid.
Situation sur le terrain et mobilisation des secours
Un journaliste de Reuters a témoigné de l’afflux d’ambulances dans la **banlieue sud de Beyrouth**, une région reconnue comme bastion du Hezbollah, tandis qu’une vague de panique s’est emparée des lieux. Des explosions ont également été signalées dans **le sud du Liban et la plaine de la Bekaa**, d’autres zones clés du Hezbollah. Hassan Wazni, directeur d’un hôpital public à Nabatieh, a indiqué que son établissement accueillait une quarantaine de blessés, souffrant principalement de **lésions au visage, aux yeux et aux membres supérieurs**.
Les explosions ont duré environ une heure, commençant vers 15h30, poussant le centre de crise du ministère de la Santé à demander aux personnels soignants de se rendre dans les hôpitaux pour gérer l’afflux massif de blessés, tout en les avertissant de ne pas utiliser leurs bipeurs. La Croix-Rouge libanaise a mobilisé **plus de 50 ambulances et 300 membres du personnel médical d’urgence** pour répondre à cette crise.
Contexte du conflit entre Entité sioniste et le Hezbollah
Depuis octobre 2023, le conflit entre Entité sioniste et le Hezbollah s’est intensifié, avec des échanges de tirs fréquents à la frontière. On estime que plus de 400 combattants du Hezbollah ont été tués, y compris son chef militaire, Fouad Chokr, en juillet dernier. Deux membres du Hezbollah ont également été tués mardi par une frappe israélienne dans le sud du Liban. Dans un communiqué, le Shin Bet, service israélien de sécurité intérieure, a révélé avoir déjoué un projet d’attentat du Hezbollah contre un haut responsable de la défense, prévu pour les jours suivants, qui impliquait l’utilisation d’un explosif déclenché à distance.