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Depuis dimanche dernier, l’exposition universelle se tient à Osaka, au Japon, réunissant dans ses pavillons une fusion unique entre technologie de pointe et expressions artistiques. Cette édition met en lumière des innovations qui dessinent la société du futur tout en valorisant une approche esthétique et immersive.
Un cadre étonnamment naturel pour une exposition futuriste
Dans le pays emblématique des jeux vidéo, du Walkman et des gadgets connectés, l’un des symboles les plus marquants de l’exposition est un gigantesque anneau en bois. Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, ce monument ne comporte aucun écran, et les pavillons des différents pays, à l’exception des États-Unis, se distinguent par une sobriété numérique étonnante, avec peu d’écrans visibles pour le grand public.
La technologie est pourtant omniprésente, mais elle s’exprime différemment. C’est à l’intérieur des structures que se révèlent les innovations, offrant une expérience immersive comparable à un méga-Futuroscope. Les visiteurs découvrent des projections à 360°, des hologrammes et de la 3D déployés un peu partout.
Le pavillon français, entre prouesse technique et message artistique
Parmi les pavillons les plus remarquables, celui de la France se distingue par une innovation sensationnelle : un immense rideau de diodes capable d’afficher des images en relief. Cependant, la directrice artistique de l’exposition, Justine Emard, insiste sur la finalité artistique plutôt que technologique de ce projet. Elle explique : « On s’est vraiment posé la question de la place de la technologie, et souvent la réponse facile c’est de faire un showcase des meilleures technologies d’un pays. Dans le projet, on a vraiment travaillé avec des technologies de pointe, mais au service du message artistique. »
Des démonstrations high-tech à la croisée de l’innovation et du quotidien
À l’opposé de l’univers artistique, certains pavillons adoptent une ambiance plus proche des salons technologiques comme le CES ou Vivatech. Ces exposants présentent leurs dernières innovations dans un cadre moins strictement professionnel, mais toujours très prospectif.
Hayato Chishaki, par exemple, dévoile un robot nommé Ugo, qui se distingue par une fonctionnalité originale : il peut former un sourire avec ses doigts. « Notre idée, c’est que l’humain et le robot créent de la joie ensemble. Ce robot n’est pas conçu uniquement pour travailler, mais pour vivre avec nous. Parfois on pense aux raisons économiques d’utiliser un robot, mais ces robots-là, ils n’ont pas de raisons économiques », explique-t-il.
Des innovations surprenantes inspirées du passé
La créativité des inventeurs se manifeste également à travers des objets inattendus, comme cette machine à laver pour humains présentée au pavillon de la Ville d’Osaka. Si son apparence peut sembler folle, elle s’inscrit dans la continuité d’une invention déjà exposée lors de la précédente exposition universelle à Osaka en 1970, mais réactualisée pour notre époque.